Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec


Dernières manifestations…
Moulages en paraffine.


Le 31 juillet 1888, en pleine lumière, deux roses, deux œillets blancs et un rouge nous furent donnés. Nos guides auraient voulu me les offrir, le 14 juillet, mais le médium manquant de forces, n’avait pu les matérialiser.

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Pendant l’année 1889, nous n’avons eu qu’un seul apport ; un œillet, qui me fut donné le 14 mai. Nous poursuivions alors la réalisation des moulages en paraffine obtenus en Amérique et à Rome par le chevalier Chiaïa ; grâce à la médiumnité d’Eusapia Paladino. De nombreux essais avaient été tentés sans succès. Le médium ne voulait pas croire à la réussite de ce phénomène et nous engageait fortement à y renoncer, lorsque sur mes instances, le 11 février 1889, une nouvelle épreuve fut tentée.
J’avais préparé moi-même le vase de paraffine et celui d’eau froide ; pendant la séance le médium me dit : « Je crois bien qu’il y a quelque chose dans le vase d’eau froide. Esther (un de nos guides) a mis sa main dans la paraffine, puis elle s’est plainte que le récipient était trop petit. Regardez ».
Il y avait en effet dans l’eau froide le moulage d’une main dont les quatre doigts réunis sont plus petits que ceux du médium ; le moule est creux et fermé par la paraffine qui est retombée sur elle-même. C’est le seul phénomène de ce genre que j’aie pu observer. Je le conserve dans mes archives avec un souvenir personnel de presque tous les apports que je viens de signaler.

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Enfin le 6 mai 1890, à l’occasion de l’anniversaire de ma naissance, je reçus deux roses qu’avec le consentement de nos guides, nous offrîmes à la Société Fraternelle, dont tous les membres de notre groupe faisaient partie et dont je fus le président pendant vingt-quatre ans. Ces fleurs sont revenues en ma possession par le fait d’une cabale qui n’a rien à voir ici.
Le 28 octobre 1890 eut lieu notre dernière réunion. Voici comment notre secrétaire en termine le procès-verbal :
« D’aujourd’hui, suivant mes prévisions, il faut renoncer aux expériences que nous poursuivions depuis plusieurs années. Ce n’est pas sans regret que je vois s’évanouir ce doux espoir de voir des Esprits matérialisés et parmi eux ma douce protectrice. Je lui fais ce sacrifice avec la conviction qu’elle l’agréera et adoucira ma peine ».
Le motif fut le mariage de Mlle Louise.
Je n’ai pas, moi non plus, renoncé à cette douce espérance ; mais je dois attendre que des conditions propices me facilitent, de nouveau, la continuation de mes chères études.

31 mars 1895




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