Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec


XV. LA FORCE PSYCHIQUE ; LES FLUIDES ; LE MAGNETISME.


L’étude des phénomènes spirites nous a fait connaître des états de la matière et des conditions de la vie que la science avait longtemps ignorés. Nous avons appris qu’au delà de l’état gazeux et même de l’état radiant découvert par W. Crookes, la matière, devenue invisible, impondérable, se retrouve sous des formes de plus en plus subtiles que nous désignons sous le nom de fluides. A mesure qu’elle se raréfie, elle acquiert des propriétés nouvelles, une puissance de radiation croissante ; elle devient une des formes de l’énergie. C’est sous cet aspect qu’elle se révèle dans la plupart des expériences dont nous parlerons dans les chapitres suivants.

Quand un Esprit se manifeste dans un milieu humain, il ne peut le faire qu’à l’aide d’une force empruntée aux médiums et aux assistants.

Cette force est générée par le corps fluidique. Elle a été désignée tour à tour sous les noms de force odique, magnétique, neurique, éthérique ; nous l’appellerons force psychique, parce qu’elle obéit à la volonté. Celle-ci en est le moteur ; les membres en sont les agents conducteurs ; elle se dégage plus particulièrement des doigts et du cerveau.

Il existe en chacun de nous un foyer invisible, dont les radiations varient d’amplitude et d’intensité suivant nos dispositions mentales. La volonté peut leur communiquer des propriétés spéciales : c’est là le secret de la puissance curative des magnétiseurs.

C’est à ceux-ci, en effet, que cette force s’est révélée tout d’abord, dans ses applications thérapeutiques. Elle a été étudiée dans sa nature par Reichembach, qui lui donna le nom d’od. W. Crookes en a, le premier, mesuré l’intensité[1].

Les médiums à effets physiques extériorisent cette force en grande abondance ; mais nous la possédons tous à des degrés divers. C’est au moyen de cette force que se produisent les soulèvements de tables, le transport des objets sans contact, le phénomène des apports, l’écriture directe sur ardoises, etc. Son action est constante dans toutes les manifestations spirites.

Les effluves du corps humain sont lumineux, colorés de teintes diverses, disent les sensitifs, dont ils impressionnent la vue dans l’obscurité. Certains médiums les voient, même en pleine lumière, s’échapper des mains des magnétiseurs. Ils ont été analysés au moyen du spectroscope, et les longueurs d’onde ont été déterminées suivant chaque couleur.

Ces effluves forment autour de nous des couches concentriques, qui constituent une sorte d’atmosphère fluidique. C’est l’aura des occultistes ou photosphère humaine. Par là s’explique le phénomène d’extériorisation de la sensibilité, établi par les nombreuses expériences du colonel de Rochas, du docteur Luys, du docteur Paul Joire, etc[2].

Le docteur Baraduc a construit un appareil, nommé biomètre, à l’aide duquel il est parvenu à mesurer la force psychique.

Cet appareil se compose d’une aiguille de cuivre, suspendue à un fil de soie au-dessus d’un cadran chiffré ; le tout est disposé sous un globe de verre, à l’abri de l’air et des influences extérieures. Dans ces conditions, l’aiguille peut être influencée sans contact, à travers la paroi de verre, par les radiations échappées de la main de l’expérimentateur placé à distance. On obtient, par ce procédé, des déviations de l’aiguille qui varient de 40 à 75 degrés, dans les deux sens, l’aiguille étant attirée ou repoussée suivant l’état de santé ou les dispositions mentales des personnes. En général, la main droite attire et la gauche repousse.

La force invisible peut influencer l’aiguille à travers un bloc de glace de 10 centimètres d’épaisseur, à travers une cuirasse de mica, d’alun, de collodion isolateur, etc.

Le docteur Baraduc[3] s’est livré, dans l’espace de dix années, à plus de deux mille expériences, qui lui ont permis d’établir avec la plus rigoureuse exactitude l’existence de cette force et la mesure dans laquelle elle est émise, ou attirée, suivant la richesse ou l’indigence de notre nature[4].

Sous le nom de sténomètre, le docteur Joire a inventé un appareil qui donne des résultats analogues.

Les expériences de W. Crookes sont plus démonstratives encore. Opérant dans son propre laboratoire avec le médium Home, l’éminent savant s’est servi d’une machine à peser, d’une grande précision. La main du médium a pu influencer l’appareil, sans contact, au point d’obtenir des déviations de l’un des plateaux et des accroissements de poids de 8 livres. Les expériences ont été répétées nombre de fois, sous le plus rigoureux contrôle, en présence de différents témoins, à l’aide d’appareils construits avec le plus grand soin et d’une extrême sensibilité. Toutes les précautions ont été prises pour exclure la possibilité d’une fraude[5].

Les radiations de la force psychique peuvent être photographiées. Si, dans l’obscurité complète, on place la main au-dessus d’une plaque sensible immergée dans le bain révélateur, après quelques minutes de pose, on peut constater que la plaque est impressionnée. Si les doigts y ont adhéré, de la tâche formée par chacun d’eux, comme d’autant de foyers, on voit se détacher et s’irradier en tous sens des ondulations, des spirales. Ceci démontre que la force psychique, comme les rayons ultra-violets ou les rayons Roentgen, agit sur les sels d’argent.

Ce phénomène a été mis en évidence pour la première fois, en 1872, par les expériences de MM. Béattie[6], Taylor, docteur Thompson, professeur Wagner, etc. M. de Rochas l’a obtenu au cours de ses expériences avec Mme Lux[7].

La plaque, placée à sec sur le front, le cœur ou la main, en reproduit les radiations suivant l’intensité des pensées, des sentiments, des émotions. La colère, la douleur, l’extase, la prière, l’amour, ont leurs radiations spéciales[8].

Ainsi, la plaque photographique, ce « regard ouvert sur l’invisible », devient le témoin irrécusable du rayonnement de l’âme humaine.

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Longtemps nié par les corps savants, comme furent niés par eux la circulation du sang, la vaccine, la méthode antiseptique et tant d’autres découvertes, le magnétisme, aussi ancien que le monde, a fini par pénétrer dans le domaine scientifique sous le nom d’hypnotisme.

Les procédés, il est vrai, diffèrent. Dans l’hypnotisme, c’est par la suggestion que l’on agit sur le sujet, d’abord pour le plonger dans le sommeil, ensuite pour provoquer des phénomènes. La suggestion n’est que la subordination d’une volonté à une autre. Le sujet s’abandonne à l’expérimentateur et exécute ses ordres, exprimés par la parole et le geste, ou simplement par la pensée. On peut obtenir le même résultat par les pratiques magnétiques. La seule différence est dans les moyens employés. Ceux des hypnotiseurs sont plutôt violents. S’ils peuvent guérir certaines affections - et l’on ne peut méconnaître que leur application à la thérapeutique n’ait donné des résultats appréciables - le plus souvent, ils jettent le désordre dans le système nerveux et, à la longue, déséquilibrent, le sujet. Tandis que les effluves magnétiques, bien dirigés, soit à l’état de veille, soit dans le sommeil, ramènent fréquemment l’harmonie dans les organismes troublés.

La suggestion, nous l’avons vu, peut être exercée de près comme de loin, aussi bien sur le plan visible que sur l’invisible, par des opérateurs humains comme par des agents occultes. En permettant à un homme d’agir mentalement sur un autre, sans le secours des sens, elle nous fait mieux comprendre l’action de l’esprit sur un médium. En effet, ce que l’homme peut obtenir, lui dont le pouvoir et l’action sont bornés, gênés, amoindris, une intelligence, délivrée des entraves de la matière grossière, le pourra d’autant mieux et réussira à influencer le sensitif, à l’inspirer, à se servir de lui pour réaliser ses vues.

Le magnétisme, pris dans son sens général, est l’utilisation, sous le nom de fluide, de la force psychique, par ceux qui en sont abondamment pourvus.

L’action du fluide magnétique est démontrée par des exemples si nombreux et si probants, que l’ignorance ou la mauvaise foi pourraient, seules, en nier l’existence aujourd’hui. Citons un cas entre mille[9] :

M. Boirac, recteur de l’académie de Grenoble, fut vice-président de la Société hypnotique de Paris et abandonna l’hypnotisme pour le magnétisme à la suite de l’expérience suivante : Rentrant un jour, dans l’après-midi, il trouva son domestique endormi. M. Boirac le voyait, depuis le palier où il se trouvait, et l’idée lui vint de tenter une expérience magnétique. De la place qu’il occupait, il étendit la main droite dans la direction et à la hauteur des pieds du dormeur. Après une ou deux minutes, ayant levé la main, il vit avec stupéfaction les pieds du domestique se soulever et suivre le mouvement ascensionnel de la main. Il renouvela plusieurs fois l’expérience et, chaque fois, les résultats furent identiques.

La volonté de soulager, de guérir, avons-nous dit, prête au fluide magnétique des propriétés curatives. Le remède à nos maux est en nous. Un homme bon et sain peut agir sur les êtres débiles et souffreteux, les régénérer par le souffle, par l’imposition des mains et même par des objets imprégnés de son énergie. On agit, le plus souvent, au moyen de gestes, nommés passes, rapides ou lents, longitudinaux ou transversaux, selon l’effet, calmant ou excitant, que l’on veut produire sur les malades. Ce traitement doit être poursuivi régulièrement, et les séances renouvelées chaque jour jusqu’à guérison complète.

On peut aussi, par l’auto-magnétisation, se traiter soi-même, en dégageant, à l’aide de passes ou de frictions, les organes affaiblis et en les imprégnant des courants de force échappés des mains.

La foi ardente, la volonté, la prière, l’évocation des puissances supérieures, soutiennent l’opérateur et le sujet. Lorsque tous deux sont unis par la pensée et par le cœur, l’action curative est plus intense.

L’exaltation de la foi, qui provoque une sorte de dilatation de l’être psychique et le rend plus accessible aux influx d’en haut, permet d’admettre et d’expliquer certaines guérisons extraordinaires réalisées dans les lieux de pèlerinage et les sanctuaires religieux. Ces cas de guérisons sont nombreux et appuyés sur des témoignages trop importants pour qu’on puisse les révoquer tous en doute. Ils ne sont pas spéciaux à telle ou telle religion ; on les retrouve indistinctement dans les milieux les plus divers : catholiques, grecs musulmans, hindous, etc.

Dégagé de tout appareil théâtral, de tout mobile intéressé, pratiqué dans un but de charité, le magnétisme devient la médecine des humbles et des croyants, du père de famille, de la mère pour ses enfants, de tous ceux qui savent aimer. Son application est à la portée des plus simples. Elle n’exige que la confiance en soi, la foi en l’infinie puissance qui fait rayonner partout la force et la vie. Comme le Christ et les apôtres, comme les saints, les prophètes et les mages, chacun de nous peut imposer les mains et guérir, s’il a l’amour de ses semblables et l’ardente volonté de les soulager.

Lorsque le patient s’endort sous l’influence magnétique et semble appeler la suggestion, n’employez celle-ci qu’avec des paroles de douceur et de bonté. Persuadez, au lieu de brusquer. Dans tous les cas, recueillez-vous dans le silence, seul avec le patient ; faites appel aux Esprits bienfaisants qui planent sur les douleurs humaines. Alors, d’en haut, vous sentirez l’influx descendre en vous et de là gagner le sujet. Une onde régénératrice pénétrera d’elle-même jusqu’à la cause du mal et, en prolongeant, en renouvelant votre action, vous aurez contribué à alléger le fardeau des terrestres misères.

Quand on considère toute la puissance du magnétisme curatif et les services qu’il a déjà rendus à l’humanité, on ne saurait trop protester contre les tendances des pouvoirs publics, en certains pays, à en entraver le libre exercice. En agissant ainsi, ils violent, les principes les plus respectables, ils foulent aux pieds les droits sacrés de la souffrance. Le magnétisme est un don de la nature et de Dieu. En régler l’usage, en proscrire les abus est bien. En interdire l’application serait empiétée sur l’action divine, attenter à la liberté, au progrès de la science et faire oeuvre d’obscurantisme.

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Le magnétisme n’est pas seulement limité à l’action thérapeutique ; il a une portée beaucoup plus grande. C’est une puissance qui dénoue les liens de l’âme et lui ouvre les portes du monde invisible ; c’est une force qui sommeille en nous et qui, utilisée, mise en valeur par un entraînement gradué, par une volonté ferme et persistante, nous dégage des pesanteurs charnelles, nous affranchit des lois du temps et de l’espace, nous donne pouvoir sur la nature et sur les êtres.

Le sommeil magnétique a des degrés qui s’étagent et conduisent du sommeil léger jusqu’à l’extase et la trance. Le colonel de Rochas considère les trois premiers degrés comme superficiels et constituant l’hypnose. La suggestion est applicable à ces états ; mais, dès qu’on ajoute aux procédés hypnotiques ceux des magnétiseurs, des phénomènes supérieurs apparaissent : catalepsie, somnambulisme, trance. Dans le premier cas, c’est l’état favorable aux manifestations spirites : matérialisations d’Esprits, apparitions de lueurs, mains, fantômes, etc. ; dans le second, c’est la lucidité, l’état de clairvoyance, qui permet au médium de guider le magnétiseur dans son action curative, en décrivant la nature des maladies, en indiquant des remèdes, etc[10].

Dans les états supérieurs du somnambulisme, le sujet échappe à l’action du magnétiseur et reprend sa liberté propre, sa vie spirituelle. Plus le dégagement du corps fluidique s’accentue, plus le corps physique devient inerte, dans un état semblable à la mort. En même temps les pensées, les sensations s’affinent, le dégoût de la vie terrestre apparaît. Le retour dans l’organisme provoque des scènes pénibles, des accès de larmes, d’amers regrets.

Le monde des fluides, plus que tout autre, est soumis aux lois de l’attraction. Par la volonté, nous appelons à nous des forces bonnes, ou mauvaises, en harmonie avec nos pensées et nos sentiments. On peut en faire un redoutable usage ; mais celui qui se sert de la puissance magnétique pour le mal la voit tôt ou tard se retourner contre lui. L’influence pernicieuse exercée sur les autres sous la forme des sorts, de l’envoûtement, de la jettature, revient fatalement vers celui qui l’a générée.

En hypnotisme, comme en magnétisme, si l’opérateur n’a pas des intentions pures, un caractère droit, l’expérimentation présentera des dangers pour lui, comme pour le sujet.

N’abordez donc pas ce domaine sans là pureté de cœur et la charité. Ne mettez jamais les forces magnétiques en mouvement sans y joindre l’élan de la prière et une pensée d’amour sincère pour vos semblables. Par là, vous mettrez vos fluides en harmonie avec le dynamisme divin ; vous en rendrez l’action plus efficace et plus profonde.

Par le magnétisme élevé, celui des grands thérapeutes, et des initiés, la pensée s’illumine sous l’influx d’en haut, les nobles sentiments s’exaltent ; une sensation de calme, de force, de sérénité nous pénètre ; l’âme sent peu à peu s’évanouir toutes les petitesses du moi humain et reparaître les côtés supérieurs de sa nature. En même temps qu’elle apprend à s’oublier pour le bien et le salut des autres, elle sent s’éveiller en elle des ressources inconnues.

Puisse le magnétisme du bien se développer sur la terre par les aspirations généreuses et l’élévation des âmes ! Souvenons-nous que toute idée contient en germe sa réalisation et sachons communiquer à nos vibrations fluidiques le rayonnement de hautes et nobles pensées. Qu’un puissant courant relie entre elles les âmes terrestres et les unisse à leurs sœurs aînées de l’espace ! Alors, les influences mauvaises, qui retardent la marche et le progrès de l’humanité, s’évanouiront sous les radiations de l’esprit de sacrifice et d’amour.

 

[1] W. CROOKES, Recherches sur le spiritualisme, pp. 62 et suiv. ; REICHEMBACH, le Fluide des magnétiseurs, traduction de Rochas, passim. « L'émission de rayons par le système nerveux », a dit le professeur d'Arsonval, du Collège de France, dans sa note à l'Académie des sciences le 28 décembre 1903, « peut, dans certaines conditions, persister après la mort au moins apparente de l'organisme et être augmentée par des excitations d'origine réflexe. » Et plus loin : « J'ai des raisons de croire que la pensée non exprimée, l'attention, I'effort mental donnent lieu à une émission de rayons agissant sur la. phosphorescence. »

[2] Voir : Colonel DE ROCHAS, Extériorisation de la sensibilité, passim ; docteur LUYS, Phénomènes produits par l'action des médicaments à distance, passim. Dès 1860 (Revue spirite, 1860, p. 81), Allan Kardec affirmait, d'après les révélations de l'esprit du docteur Vignal, que les corps émettent des vibrations lumineuses, invisibles pour les sens matériels. C'est ce que la science a confirmé depuis. Le spiritisme a donc le mérite d'avoir, le premier, sur ce point et sur tant d'autres, présenté, des théories physiques que la science n'a acceptées que trente ans après, sous la pression réitérée des faits.

[3] Voir son exposé, Compte rendu du Congrès spirite et spiritualiste de 1900, pp. 99 et suiv.

[4] On a objecté que les déviations de l'aiguille pouvaient s'expliquer par l'action calorifique des doigts. Cette action s'exerce évidemment dans une certaine mesure ; mais, en dehors d'elle, il existe une seconde action qui ne peut s'expliquer que par le dynamisme vital. En effet, lorsqu'on supprime l'influence de la chaleur par un écran d'alun ou un morceau de glace interposé entre l'appareil et la main, il se produit quand même des déviations, et celles-ci sont de sens contraires pour la même extrémité de l'aiguille, suivant que l'on présente la main droite ou la main gauche. La position de la main étant la même dans les deux cas, ce ne sont pas les vibrations calorifiques qui pourraient agir tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, puisqu'elles rayonnent identiquement de la même manière dans les deux cas. D'ailleurs, les expériences de M. Geoffriault, relatées dans les Annales psychiques, de décembre 1901, ont démontré que tous les êtres vivants, abstraction faite de la chaleur animale, exercent une action attractive.

[5] W. CROOKES, Recherches sur le spiritualisme, p. 37.

[6] Voir AKSAKOF, Animisme et Spiritisme, pp. 27 et suiv. On peut voir, à la fin de cet ouvrage, la reproduction d'une série de clichés qui montre de quelle manière la force psychique agit sur la table et comment elle peut, sous la direction des Esprits, revêtir les formes les plus changeantes.

[7] Voir DE ROCHAS, Extériorisation de la sensibilité.

[8]J'ai fait plusieurs fois cette expérience : L'extrémité des doigts étant placée sur la plaque plongée dans le bain, si, élevant votre pensée, dans une improvisation ardente, vous priez, vous constaterez ensuite que les radiations ont pris sur le verre une forme particulière, celle d'une colonne de flammes qui monte d'un seul jet. Ceci démontre non seulement l'action de notre pensée sur les fluides, mais aussi combien nos dispositions psychiques influent sur le milieu où nous opérons et peuvent en modifier les conditions vibratoires.

[9] Bulletin de la Société des Études psychiques de Nancy, février 1901, p. 60.

[10] Voir dans FLAMMARION, l'Inconnu et les Problèmes psychiques, pp. 492, 495, deux exemples remarquables.

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