Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec


XIV. VISION ET AUDITION PSYCHIQUE A L'ETAT DE VEILLE.


La vision et l’audition psychique, à l’état de veille, se rattachent aux phénomènes d’extériorisation, en ce sens qu’elles nécessitent un commencement de dégagement chez le percipient. Ici, il ne s’agit plus de faits physiologiques ou de manifestations à distance de l’être vivant, mais bien d’une des formes de la médiumnité.

Dans la vision spirite, l’âme du sensitif est déjà partiellement extériorisée, c’est-à-dire sortie de son organisme matériel. Sa faculté propre de vision vient s’ajouter au sens physique de la vue. Parfois, la substitution du sens psychique à l’autre est complète. Ce qui le démontre, c’est qu’en certains cas le médium voit les yeux fermés. J’ai été souvent témoin de ce phénomène.

On doit distinguer avec soin la clairvoyance de la vision médianimique. Il arrive que des somnambules, très lucides en ce qui concerne les êtres et les choses de ce monde, sont frappés de cécité pour tout ce qui touche au monde des Esprits. Ceci tient à la nature des radiations fluidiques de leur enveloppe extériorisée et au mode d’entraînement que le magnétiseur leur fait subir. C’est là ce qui différencie l’état de lucidité simple de celui de médiumnité. Dans ce dernier cas, ce n’est plus le magnétisme humain qui intervient. Le voyant est sous l’influence de l’Esprit qui agit sur lui en vue de la manifestation à produire. En provoquant l’état de demi-dégagement, il procure au sujet la vision spirituelle.

Le sens psychique, nous l’avons vu, est bien plus subtil que le sens physique ; il peut percevoir des radiations, des formes, des combinaisons de la matière que la vue normale ne saurait atteindre. Pour rendre son apparition plus distincte, l’Esprit a souvent recours à un commencement de matérialisation. Il s’objective au moyen des forces empruntées aux assistants. Dans ces conditions, sa forme fluidique entre dans le champ visuel du médium et peut même, dans certains cas, impressionner la plaque photographique.

Les voyants décrivent les Esprits avec des détails qui sont autant d’éléments de contrôle. Puis, la photographie vient confirmer, à la fois, l’exactitude de la description et l’identité des Esprits qui se manifestent. Ceux-ci sont souvent inconnus des médiums.

Dans le groupe d’études psychiques de Tours[1], de 1897 à 1900, nous possédions trois médiums voyants, auditifs et à incorporation. Avant de s’endormir, l’obscurité étant faite, ils apercevaient, près de chacun des assistants, des esprits de parents ou d’amis qu’ils nommaient, lorsqu’ils les connaissaient, ou bien qu’ils décrivaient minutieusement, lorsqu’ils les voyaient pour la première fois. Dans ce cas, la description était telle que, d’après l’attitude ou le costume, les membres du groupe reconnaissaient facilement la personnalité du manifestant. En outre, les médiums entendaient et transmettaient le langage des Esprits et les désirs qu’ils exprimaient. L’impression produite, sur les voyants variait d’une manière très sensible, selon le développement des facultés médianimiques ou l’élévation des Esprits. Où les uns ne distinguaient qu’un point brillant, une flamme, un autre voyait une forme radieuse. De même pour l’audition. Elle variait de précision et d’intensité suivant les sensitifs. Où l’un ne percevait qu’un son vague, une simple vibration, l’autre, entendait une harmonie douce et pénétrante qui le touchait jusqu’aux larmes.

L’état d’avancement de l’Esprit, nous le savons, se constate, à première vue, dans l’espace, par l’éclat ou l’obscurité de son enveloppe. Déjà, dans nos expériences, les voyants reconnaissaient le degré d’élévation des âmes à la puissance de leur rayonnement. Plusieurs fois nous avons fait cette remarque : le médium, à l’état de veille, les yeux ouverts, apercevait un certain nombre d’Esprits de tous ordres. Les yeux fermés, il n’en distinguait plus que quelques-uns, les plus avancés, ceux dont les radiations subtiles, - à l’exemple des rayons X pour les plaques photographiques - pouvaient, à travers les paupières closes, influencer le sens visuel[2].

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L’histoire est pleine de phénomènes de vision et d’apparition. En Judée, l’ombre de Samuel exhorte Saül. Dans le monde latin, des fantômes se montrent à Numa, à Brutus, à Pompée. Les annales du christianisme sont riches en faits de ce genre[3].

Au moyen âge, les cas de vision et d’audition les plus remarquables sont ceux de Jeanne d’Arc. C’est toujours à cette incomparable vierge, le plus admirable des médiums que l’Occident ait produits, qu’il faut recourir, lorsqu’on veut citer des preuves éclatantes de l’intervention du monde invisible dans notre histoire.

Toute la vie de l’héroïne est remplie d’apparitions et de voix, toujours identiques à elles-mêmes et qui ne se démentent jamais. Dans les vallons de Domremy, sur les champs de bataille, devant ses examinateurs de Poitiers et ses juges de Rouen, partout, les Esprits l’assistent, l’inspirent. Leurs voix résonnent à ses oreilles, fixant sa tâche quotidienne, donnant à sa vie une direction précise et un but glorieux. Elles annoncent des événements qui, tous s’accomplissent. Dans sa captivité douloureuse, ces voix la consolent et l’encouragent : « Prends tout en gré, n’aie pas souci de ton martyre ; tu viendras finalement au royaume du paradis[4]. » Et les juges, à qui elle confie ses entretiens, semblent inquiets de cette prédiction, dont ils comprennent le sens.

A toutes les questions perfides, insidieuses, qu’on lui pose, les voix dictent la réponse, et si celle-ci se fait attendre, elle le déclare : « J’en référerai à mon conseil. »

Lorsque les voix se taisent, abandonnée à elle-même, elle n’est plus qu’une femme ; elle faiblit, se rétracte, se soumet. Mais, pendant la nuit, la voix se fait entendre de nouveau. Et elle le répète à ses juges : « La voix m’a dit que c’était péché d’abjurer ; ce que j’ai fait est bien fait. »

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Pour certains sensitifs, la vision ne se produit qu’au moyen d’objets sur lesquels la pensée des Esprits se concentre sous forme d’images ou de tableaux, par exemple, un verre d’eau, un miroir, une glace. Quand l’Esprit est impuissant à faire vibrer le cerveau du médium ou à provoquer une extériorisation suffisante, il imprègne de fluide les objets que nous venons de désigner ; il y fait apparaître, par la volonté, des images, des scènes très nettes, que le sujet décrira dans les moindres détails et que d’autres assistants pourront, voir comme lui[5].

Voici un cas des plus remarquables, signalé par le Light du 16 février 1901.  L’esprit d’un homme assassiné fait retrouver son corps au moyen de la vision dans le cristal, d’abord, puis directe, au moyen des sens psychiques du médium :

M. Percy-Foxwell, agent de change, habitant Thames Ditton, près de Londres, quitta sa demeure le 20 décembre 1900 au matin, pour se rendre à son bureau dans la Cité. Il n’y reparut jamais vivant. Sa disparition constatée, la police procéda à de longues et minutieuses recherches ; elles restèrent vaines.

Désespérée, Mme Foxwell eut recours à un médium, M. Von Bourg, qui obtint, dans un miroir, la vision de l’agent de change vivant, puis celle de son corps plongé dans l’eau.

Dans une autre séance, le médium voit un Esprit debout près de Mme Foxwell ; il désigne avec insistance une montre, une chaîne et des breloques qu’il tient dans sa main. Sur ce bijou un nom est gravé. Mme Foxwell, à la description, reconnaît son mari et la montre à l’aide de laquelle le corps, plus tard, put être identifié. L’Esprit demande qu’on recherche sa dépouille et promet de conduire le médium au lieu où elle a été jetée à l’eau.

On se réunit de nouveau et l’Esprit, par la main de M. Von Bourg, dessine le tracé du chemin qu’il faudra parcourir. Accompagné de plusieurs amis du défunt, le médium s’engage sur ce chemin et en parcourt les sinuosités. Il ressent très vivement le contre-coup des impressions éprouvées par la victime. Au point même où celle-ci fut frappée, il est près de s’évanouir. Il fallut suivre plusieurs sentiers, contourner des habitations, franchir des barrières, comme l’avaient fait les assassins. Chaque fois qu’on hésitait sur la direction à prendre, les médiums, MM. Von Bourg et Knowles, « voyaient, clairement l’Esprit devant eux leur indiquant la route ». Enfin, on parvint au bord d’un ruisseau, aux eaux tranquilles et profondes : « C’est ici ! » déclarèrent les médiums. Mais la nuit était venue et il fallut retourner au point de départ.

Le lendemain, on procéda à des recherches. Des hommes, munis de perches, sondèrent le fond du ruisseau. Et peu après, au-dessous du point où s’opéraient les sondages, à l’endroit même où le ruisseau se joint à la Tamise, on vit un cadavre flotter sur les eaux. Une montre, trouvée sur la triste épave, permit de la reconnaître pour le corps de M. Foxwell. Un séjour de six semaines sous l’eau avait décomposé les chairs. Le corps était revêtu des effets décrits par le médium. On en put constater l’identité, non seulement à l’aide de la montre et des breloques, mais aussi par certaines particularités relevées sur les dents, etc.

Le professeur Bessi rend compte, dans la Revue des Études psychiques (mai 1901), d’un autre phénomène de vision spontanée dont il fut témoin dans une maison hantée de l’Ombrie. Le cas est d’autant plus remarquable que le professeur était, il le reconnaît lui-même, absolument réfractaire à toute idée spirite :

« Il travaillait seul, à une heure avancée de la nuit, écrivant les dernières pages d’une brochure qu’il allait faire paraître, lorsque sa lampe s’éteignit tout à coup. La chambre, cependant, restait éclairée d’une faible lueur grisâtre. En face de lui, une glace réfléchissait une lumière encore plus vive et avec elle une chambre et des meubles qui lui étaient inconnus. Une vieille dame, assise devant une table, écrivait lentement, d’un air très absorbé, puis elle enferma la feuille écrite dans une enveloppe, qu’elle plaça dans le tiroir. Enfin elle posa la tête sur le dossier du fauteuil et sembla s’endormir. La lumière s’évanouit et la vision disparut.

« Quelques heures après, le professeur apprenait le décès d’une tante de sa femme, qu’on avait trouvée morte dans un fauteuil, et dans le tiroir de sa table était découvert un testament olographe.

« Des réponses faites par M. Bessi à mes questions », dit M. César de Vesme, directeur de la Revue des Études psychiques, « il résulte que la vision s’est produite vers minuit, et que la vieille dame a été trouvée morte dans les premières heures de la matinée. » L’agent aurait donc été la défunte elle-même, soutenue par quelque assistance occulte, et comme M. Bessi seul veillait dans la maison, à l’heure de la manifestation, c’est lui qui en a bénéficié. »

L’organe de l’ouïe, dans des conditions identiques au phénomène de la vision, peut être également influencé par les Esprits. Myers rapporte le fait suivant[6] :

« Lady Caidly, au moment de prendre un bain, étant enfermée et déshabillée, entendit une voix étrangère et très distincte qui disait : « Otez le verrou ! » Elle fut saisie et regarda en vain de tous côtés. Quand elle fut dans le bain, elle entendit encore la voix répéter trois fois de suite, avec une insistance croissante : « Otez le verrou ! » Alors, elle sortit de sa baignoire et tira le verrou. Mais, comme elle se remettait dans le bain, elle perdit connaissance et tomba la tête sous l’eau. Heureusement, dans sa chute, elle put saisir un cordon de sonnette. La femme de chambre accourut. Si la porte avait été verrouillée, elle se serait infailliblement noyée. »

M. François Coppée, le poète académicien, a entendu plusieurs fois une voix mystérieuse. C’est ce que nous apprend M. Jules Bois dans son enquête sur l’Au-delà et les forces inconnues, publiée par le journal le Matin (7 octobre 1901).

« C’est toujours quand je suis au lit », écrit le poète, « et peu de temps après que j’ai éteint la lumière, que se produit le phénomène. J’entends alors distinctement une voix qui m’appelle par mon nom de famille : Coppée !

« Assurément, je ne dors pas dans ce moment-là ; et la preuve, c’est que, malgré la grosse émotion et le battement de cœur que j’éprouve alors, j’ai toujours immédiatement répondu : « Qui est là ? qui me parle ? » Mais jamais la voix n’a rien ajouté à son simple appel.

« Cette voix, je ne la connais pas. Elle ne me rappelle ni la voix de mon père, ni la voix de ma mère, ni celle d’une autre personne à qui je fus particulièrement cher ou que j’ai beaucoup aimée et qui n’est plus. Mais elle est, je le répète, claire et distincte, et, - ce qui est tout à fait remarquable et, je vous l’assure, effrayant - elle semble toujours par l’accent qu’elle donne à ce mot - mon nom, tout court - elle semble, dis-je, répondre au sentiment dont je suis animé.

« Je n’ai entendu cette voix que très rarement et dans des circonstances assez graves de ma vie morale, lorsque j’avais du chagrin ou que j’étais mécontent de moi. Et toujours la voix a pris le ton de la plainte ou du reproche, a paru compatir à ma peine ou blâmer mon mauvais sentiment. Et j’ai là une certitude de plus que je n’entends pas cette voix en songe ; car jamais elle ne m’a parlé que précisément quand j’étais tenu éveillé par mes préoccupations. »

Chez certains médiums, le sens psychique peut saisir les vibrations les plus subtiles de la pensée des Esprits et même percevoir les harmonies pénétrantes des espaces et des mondes, les concerts des Esprits célestes. Parfois, la faculté d’audition s’étend à toutes les personnes présentes.

Dans son Histoire du spiritualisme en Amérique, Mme Hardinge Britten nous apprend que Mme Tamlin fut, dans ce pays, le premier médium par qui on entendit des airs joués sur des instruments invisibles, avec la plus grande perfection. Les sons variaient depuis les plus puissants jusqu’aux plus doux. A certains moments, on eût dit les accords d’une harpe éolienne. Il semblait que les sons allaient se changer en une voix humaine d’une exquise douceur.

Depuis lors, ces faits se sont renouvelés en des milieux très divers.

Pendant les séances célèbres données par Jesse Shepard dans toutes les grandes capitales et devant plusieurs cours souveraines, de même que dans celles du docteur Sant Angelo, à Rome, on entendait des chœurs célestes, et les accords de nombreux instruments invisibles. Des soli permettaient de reconnaître les voix de chanteurs ou cantatrices défunts[7].

Presque tous les grands compositeurs sont des sensitifs, des médiums auditifs ou inspirés. Leurs propres témoignages en font foi.

On trouve dans Goethe (Lettres à un enfant) les détails suivants sur Beethoven :

« Beethoven, parlant de la source d’où lui venait la conception de ses chefs-d’œuvre, disait à Bettina : « Je me sens forcé de laisser déborder de tous côtés les flots d’harmonie provenant du foyer de l’inspiration. J’essaie de les suivre, je les reprends passionnément; de nouveau, ils m’échappent et disparaissent parmi la foule de distractions qui m’entourent. Bientôt je ressaisis l’inspiration avec ardeur ; ravi, j’en multiplie toutes les modulations, et, au dernier moment, je triomphe de la première pensée musicale ; voyez à présent, c’est une symphonie...

« Je dois vivre seul avec moi-même. Je sais bien que Dieu et les anges sont plus près de moi, dans mon art, que les autres. Je communie avec eux et sans crainte. La musique est la seule entrée spirituelle dans les sphères supérieures de l’intelligence. » 

Après avoir composé ses mélodies les plus suaves, il s’écriait : « J’ai eu une extase ! »

Mozart, de son, côté, dans une de ses lettres à un ami intime, nous initie aux mystères de l’inspiration musicale[8] :

« Vous dites que vous voudriez savoir quelle est ma manière de composer et quelle méthode je suis. Je ne puis vraiment pas vous en dire plus que ce qui suit, car moi-même je n’en sais rien et ne puis me l’expliquer.

« Quand je suis dans de bonnes dispositions et tout à fait seul pendant ma promenade, les pensées musicales me viennent en abondance. Je ne sais pas d’où viennent ces pensées, ni comment elles m’arrivent ; ma volonté n’y est pour rien... »

Au déclin de sa vie, lorsque l’ombre de la mort s’étendait déjà sur lui, dans un moment de calme, de sérénité parfaite, il appela un de ses amis qui se trouvait dans sa chambre: « Écoutez », lui dit-il, « J’entends de la musique. » Son ami lui répondit : « Je n’entends rien. » Mais Mozart, ravi, continue à percevoir les harmonies célestes. Et son pâle visage s’illumine. Puis il cite le témoignage de saint Jean : « et j’entendis de la musique au ciel ».

C’est alors qu’il composa son Requiem. Lorsqu’il l’eut terminé, il appela sa fille Émélie et lui dit : « Viens, mon Émélie, ma tâche est terminée, mon Requiem est fini ! » Sa fille en chanta quelques strophes, puis, lorsqu’elle eut fini, s’arrêtant sur les notes mélancoliques et profondes du morceau, elle se tourna doucement pour chercher le sourire approbateur de son père, mais elle ne rencontra que le sourire calme et reposé de la mort. Mozart n’était plus de ce monde[9].

Massenet, au sujet de son poème symphonique Visions, interprété à Leeds en 1898, écrivait ces lignes, reproduites par Light, de Londres, 1898 :

« Il y a quelque chose de plus ou moins expérimental dans cette composition, et je désire que les premiers qui l’écouteront ne s’en fassent pas une idée fausse. Je vais vous dire l’histoire de sa genèse. Il y a fort peu de temps, je voyageais au Simplon. Étant arrivé à un petit hôtel au milieu des montagnes, je pris la résolution d’y passer quelques jours dans une tranquillité absolue.

« Je m’installai donc pour y prendre un peu de repos, mais le premier matin, pendant que j’étais assis seul, dans ce silence merveilleux des montagnes, j’entendis une voix. Que chantait-elle ? Je n’en sais rien. Toujours est-il que cette voix spirituelle, étrange, résonnait dans mes oreilles, et je fus absorbé par un rêve, né de la voix et de la solitude des montagnes. »

De même que Mozart, Massenet recevait donc ses inspirations du dehors, indépendamment de sa volonté.

On peut dire que l’intervention d’en haut, la communion du ciel et de la terre, s’affirme de mille manières dans les conceptions de la pensée et du génie pour le triomphe du beau à la réalisation, de l’idéal divin.

C’est là une vérité de tous les temps. Jusqu’ici elle a été peu comprise. Mais la lumière se fait et bientôt l’humanité avancera avec plus de confiance dans cette voie féconde. La communion entre les mortels et les Esprits inspirateurs deviendra plus effective, plus consciente, et l’œuvre humaine y gagnera en force et en grandeur.

 

[1] Voir Compte rendu du Congrès spirite de 1900, p. 521.

[2]Voir aussi AKSAKOF, Animisme et Spiritisme, pp. 605 à 608 : plusieurs cas d'apparitions de défunts attestées par la vision de médiums et confirmées par la photographie transcendantale ou par la photographie seule en l'absence de personnes connaissant le défunt, ce qui exclut toute hypothèse de lecture ou de photographie de pensée. Exemples rapportés par Oxon (Moses), Down, Mme Conant, M. Johnstone. Preuves d'identité des apparitions citées par le docteur Thomson, M. Dow, M. Evans, M. Snipe et Mme Conant. Voir aussi RUSSEL-WALLACE, le Moderne Spiritualisme, p. 102.

[3] Voir mon ouvrage Christianisme et Spiritisme, chap. V: et note 6.

[4] JOSEPH FABRE, Procès de condamnation. 5è interrogatoire secret.

[5] Voir ANTOINETTE BOURDIN, la Médiumnité au verre d’eau, passim. Leymarie, éditeur.

[6] Subliminal Self, reproduit par JULES BOIS dans le Monde invisible, p. 274. Voir aussi un cas remarquable d'audition cité par le docteur Berget, examinateur à la Faculté des sciences de Paris, dans l'Inconnu et les Problèmes psychiques, de C. FLAMMARION, p. 79.

[7]Voir Mind and Matter, 10 novembre 1883 ; Revue spirite, avril 1884, pp. 228 à 231.

[8] Cette lettre est publiée dans la Vie de Mozart, par Holmes. Londres, 1845.

[9]Allan Kardec, dans la Revue spirite de 1859, p. 123, reproduit la communication suivante de l'esprit de Mozart sur la musique céleste : « Sur la terre, vous faites de la musique ; ici, toute la nature fait entendre des sons mélodieux. Il y a des œuvres musicales et des moyens d'exécution dont les vôtres ne peuvent donner une idée. »

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