Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec

L'IDEAL SPIRITE

de Francisco Candido Xavier et de Waldo Veira


suite

LES PHENOMENES MEDIUMNIQUES

Les inévitables phénomènes médiumniques en se mettant en évidence sur les routes de l’homme, gardent une expressive similarité avec la présence des eaux sur les chemins de la Terre.
Les eaux existent partout.
Nous les possédons limpides en des sources parsemées de sable, boueuses dans les rivières qui consument le sol, noircies dans la rigole où elles roulent après la pluie, bourbeuses dans la mare, retenues dans les barrages, concentrées dans les lagunes infectes, amères dans les puits abandonnés, à demi empoisonnées dans les égouts fangeux …
Toutes cependant, peuvent être décantées, traitées, purifiées et renouvelées pour servir.
Il en est ainsi pour les phénomènes médiumniques.
D’où qu’ils viennent, ils se signalent pour une valeur déterminée.
Pourtant, il ne faut pas oublier qu’ils doivent être examinés, raisonnés, interprétés et compris pour montrer un juste profit.
Pour eux et auprès d’eux, nous avons tous la Doctrine Spirite comme filtre de traitement.
Aussi ne méprisons pas un fait – quel qu’il soit -, mais aussi, en tout temps ne nous lassons jamais d’étudier.

ALBINO TEIXEIRA

NOTRE VIE MENTALE

Les âmes supportent les responsabilités qu’elles se procurent elles-mêmes.
Selon que nous modelons notre profil moral, nous conquérons les faveurs des opportunités de service devant les Lois Universelles.
Personne ne fuit les stigmates de la viciation avec laquelle sillonne la structure de la propre vie. La paix signifie la victoire de l’esprit sur les propres attributs.
Protégeons ainsi la vie mentale, dans la certitude que la teneur de notre méditation conditionne l’élévation de notre tranquillité.
Rien ne nous arrive sans résultat spécifique.
Entêtement dans l’erreur – compte aggravé.
Absence de discipline – débit permanent.
Remords – avertissement de la conscience.
Nouvelle conduite – forfait pour la maladie.
De multiples circonstances dans la vie intérieure, annoncent constamment le climat de notre choix. La tempête est précédée d’indices évidents qui lui configurent l’extension.
De même façon en nous analysant réellement, nous rencontrons l’exacte ébauche des futures expériences. Aussi, devant la lumière de l’Evangile, personne ne méconnaît l’essence de destin qui se dédouble dans l’avenir.
La justice de la Loi est basée sur les mathématiques. Et celui qui possède des données déterminées peut évaluer parfaitement quant à l’addition de ses mérites ou démérites.
Bois, alors, de nouvelles gorgées d’espoir et surpasse tes propres limitations en accueillant les appels de l’amour qui résonnent du Haut des Cieux.
Réunis l’humilité et le service, la simplicité et le pardon, l’étude et la charité, la bonté et la tolérance, dans l’effort de chaque jour et avec de semblables fragments d’amour et de lumière, tu lèveras le temple divin de tes plus belles aspirations devant l’Eternité.

ANDRE LUIZ

DEMANDE EN AIDANT

Demande ardemment l’ Aide Céleste, mais n’oublie pas le secours auquel tu te sens contraint dans le chemin terrestre.
L’Ange entend l’homme à la mesure que l’homme entend ses propres frères.
En toute sécurité, avec ton trousseau, tu attends dans la joie ceux qui vont naître dans ta famille ; cependant, consacre cette miette-ci ou cette miette-là, de ton propre confort, à ceux qui se réunissent découragés dans les souterrains de la souffrance.
Tu comptes sur des vêtements chauds en faveur de ceux qui méritent la tendresse ; néanmoins, étends quelques pièces inutiles au compagnon relégué à l’intempérie.
Réjouis-toi d’avoir du pain en abondance ; pourtant, partage, à ta table, quelques tartines dispensables avec ceux qui ont l’estomac flagellé dans le corps affaibli.
Heureux, tu remercies les talents de ta tranquillité provisoire qui t’enrichissent les jours, mais applique quelques instants dans le concours fraternel, au profit de ceux qui pleurent sans espoir.
Réjouis-toi, avec la foi lumineuse qui te couronne devant le monde ; toutefois ne refuse pas l’aumône de paix à ceux qui vaguent dans les ténèbres.
Egaye-toi avec ta précieuse santé qui t’assure de l’harmonie intime, pourtant, aide l’infirme qui te montre les bras avides de compréhension.
Tu élèves ta voix au Temple Céleste ; cependant, des milliers de voix, chaque jour, s’élèvent de l’ombre humaine, en cherchant ton cœur.
Ici, quelqu’un te sollicite la bénédiction de la sympathie, avant celui qui supplie ta coopération.
Demande alors en aidant.
Rappelle-toi que tu peux aussi aider et sers autant que tu le pourras.
Par la foi, tu t’élèveras au Seigneur avec ta supplication, mais par la charité, le Seigneur descendra à ta rencontre afin que tes mains s’enrichissent d’amour dans la construction du Royaume de Lumière.

EMMANUEL

CHEMINS DROITS

Temps sans gaspillage.
Travail sans découragement.
Etude sans fatigue.
Prière sans inertie.
Alimentation sans abus.
Tranquillité sans paresse.
Joie sans désordre.
Distraction sans vice.
Foi sans fanatisme.
Discipline sans violence.
Fermeté sans égoïsme.
Aide sans paiement.
Réalisation sans jactance.
Pardon sans exigence.
Nous nous libérons difficilement de l’illusion qui nous confond la vie si nous lassons de piétiner ces chemins droits vers l’Immortalité Triomphante.

ANDRE LUIZ

LE DON ATTENDU

A n’importe quel moment, pour notre joie de penser et de réaliser, la Divine Providence nous concède tous les recours dont nous avons besoin :
• Le corps actif,
• L’intelligence lucide.
• L’entendement clair,
• L’inspiration constructive,
• La richesse des heures,
• Le trésor des énergies,
• L’avantage du mouvement,
• La parole agile,
• Le confort domestique,
• La possibilité de travailler,
• L’avertissement de l’expérience,
• La sympathie du prochain,
• Le don de comprendre,
• L’opportunité d’aider.
Cependant, dans toutes les tâches, la Providence attend de nous un don simple : notre attitude de patience, pendant l’heure difficile, pour que le service du bien ne soit pas interrompu.

ALBINO TEIXEIRA

LES JUSTES ET LES INJUSTES

Chaque manifestation de la créature sert un objectif déterminé selon les nécessités de l’expérience.
Tout geste apporte une signification particulière.
Toute intention est un potentiel de conduite.
Qui montre une connaissance noble ou de paix intérieure, se surprend déjà force et raison pour agrandir son propre chemin.
Toutefois, l’esprit qui s’est abandonné aux tendances malheureuses, dépourvu de stimulation qui lui annihile la routine de l’angoisse, a besoin de mains amies et de recours sauveurs pour entreprendre la grande libération.
Ainsi, Jésus, enverguant la condition de la sanctifiante sagesse, a cherché les cœurs immergés dans les tumultes du trouble entremêlé par lui-même, surgissant sur les routes humaines comme un phare de clarté immarcescible, en rectifiant des chemins, en modérant des sentiments, en burinant des instincts et en stimulant des rénovations.
Et après le gibet de la croix, il reste avec nous en toute circonstance, en souriant ou en souffrant avec nos actes.
Etends ton secours à celui qui est tombé sous le joug d’habitudes vicieuses…
Ré allume le feu de la confiance de la conscience emprisonnée dans le désespoir, tant sur la Terre que dans le monde Spirituel …
Fortifie les idéaux supérieurs qui vacillent dans les âmes, en étendant la lumière à qui trébuche dans l’ombre …
Comprends les forts, mais solidarise-toi avec les opprimés de toutes provenances…
Elève non seulement la miséricorde, mais exalte également la justice, en transformant la démence en raison …
Distribue la croûte de pain et l’A B C de l’enseignement, pour soutenir le climat de l’amour et de la vérité …
Voici pourquoi, le Maître nous a dit : « Je ne suis pas venu pour appeler les justes, mais les pêcheurs ».
Quand la douleur et l’anxiété surgissent en nous violentant l’être, il faut que nous sachions mettre en opposition la pureté de notre foi et la flamme de notre idéal aux conditions exigus et superficielles des témoignages terrestres, convaincus que l’enseignement du maître c’est l’éclaircissement pour les esprits sombres et l’opportunité bénie afin que nous passions de la condition d’injustes et de débauchés à la condition de connaisseurs des Lois Divines et coopérateurs loyaux de l’œuvre de la Création.

AUGUSTE SILVA

CONSTRUIRE


Pour construire la forêt, la nature emploie des siècles de service.
Pour la détruire, il suffit d’une étincelle de feu.

Pour construire la maison, un important groupe d’ouvriers dépense de longues journées.
Pour la détruire, il suffit d’un seul homme, muni d’une pioche, en l’espace de quelques heures.

Pour construire la jarre en vraie porcelaine, le céramiste emploie un temps énorme de surveillance et de préparation.
Pour la détruire, il suffit d’un marteau.

Pour construire un avion, une équipe de techniciens associe des prodiges d’intelligence, dans l’action commune.
Pour le détruire, il suffit d’une erreur de calcul.

Pour construire le dépôt de combustibles, l’homme est forcé à prendre de nombreuses précautions nécessaires à l’édification et à la préservation.
Pour le détruire, il suffit d’une allumette.

Pour construire une ville, le peuple emploie des années et des années de sacrifice.
Aujourd’hui, pour la détruire, il suffit que d’une bombe.

Pour construire, il faut nécessairement de l’amour et du travail, de l’étude et de la compétence, de la compréhension et de la sérénité, de la discipline et du dévouement.
Pour détruire, cependant, il ne suffit que d’un coup.

ANDRE LUIZ

FOI

Martin Gouveia, jeune encore, affectionnait de piller les demeures délaissées, en soustrayant ce qu’il pouvait sans jamais être tombé aux mains des autorités.
Cette nuit-là, il regarda attentivement une maison fermée, comme si personne n’y habitait.
A pas de loup, il sauta le mur de la cour et força la porte du fond qu’il ouvrit avec habileté. Il pénétra dans la demeure en passant par la cuisine et gagna l’intérieur cherchant une des chambres où il espérait rencontrer des valeurs plus grandes ; il poussa légèrement la porte …
A cet instant, il entendu une respiration haletante. Pensant que quelqu’un ronflait, il avança plus encore.
Etonné, il distingua alors un visage s’étalant sur un lit.
Notre intrus porta la main au poignard … mais écouta la voix faible et entrecoupée d’un homme qui le fixait dans la pénombre.
L’inconnu allongea les bras et parla sous une forte émotion :
- « Oh ! Grâce à Dieu ! As tu écouté mes gémissements, mon fils ? »
- « Ce sont les Esprits ! Tu es un envoyé des Messagers Divins ! … »
Martin, surpris, abandonna l’idée de l’arme et s’avança vers le vieillard qu’il pouvait maintenant distinguer sous la faible lumière du clair de lune.
L’ancien répéta émerveillé :
- « Oh ! Grâce à Dieu ! mon fils ? J’ai besoin de toi … Je suis paralytique et sans personne … Je n’ai plus de force pour crier … Il y a longtemps que je ne reçois plus de visite. Tu m’as écouté ! … » Après une petite pause il continua :
- « Cherche un remède …Il me manque beaucoup d’air … Lis quelque chose qui me réconforte … Tu es un envoyé des Esprits… »
Et comme l’infirme lui tendait un livre, Martin, touché, alluma la lampe et se disposa à lire émotionné …
C’était un exemplaire de « l’Evangile selon le Spiritisme » suiffé de sueur et de larmes.
L’hôte imprévu lut et relut jusqu’à l’aube, et, dès cet instant se désista des agressions et des vols en soignant le petit vieux, lui administrant des remèdes, lui prêtant assistance et lisant avec lui les livres Spirites de la prédilection.
Après cinq mois, le malade s’est désincarné dans un climat de paix, en lui laissant la maison et les biens comme héritage et l’âme renouvelée par l’exemple de fois chez les bons Esprits.

HILARIO SILVA

LA LOI DU TRAVAIL

Le ver fertilise.
La Terre pourvoit.
La rosée protège.
Le vent renouvelle.
La semence produit.
La charrue trace.
La bêche coopère.
Le tronc soutient.
La fleur embaume.
Le fruit alimente.
La pierre affermit.
La source enrichit.
Le fil habille.
L’aiguille répare.
La route rapproche.
Le signal avertit.
Le pont unit.
La plume écrit.
Le marteau façonne.
La scie rectifie.
L’habitation accueille.
La table sert.
Le vase aide.
La lampe éclaire.
Le lit secourt.
La flamme bien conditionnée, c’est la bénédiction de l’âtre domestique, et la goutte de poison rigoureusement contrôlée, c’est le remède qui guérit.
Remarque, par ce moyen, la loi du travail et de la discipline, fonctionnant auprès de toi, à travers les faits et les choses apparemment sans importance.
Tout agit.
Tout obéit.
Tout évolue.
Tout répond.
Tout sert.
Et, sachant que chaque créature doit être utile, selon les facultés qu’elle dispose, observe ce que tu fais avec le trésor des heures ; vu que le temps appelé « aujourd’hui », c’est le recours en ta faveur, dans la comptabilité de la vie, marquant ton ajustement de comptes pour demain.

EMMANUEL

EN SILENCE

En silence -
Les nids stellaires de la Vie Cosmiques éclairent le firmament en aidant l’évolution.
La Terre tourne incessamment en maintenant la précieuse stabilité de l’habitation humaine.
Le soleil vivifie le pas des créatures.
L’arbre enrichit les recours de la vie.
Le caillou gris noir du graphite se transforme en pierre précieuse dans le courant des siècles.
Le bien réajuste les déséquilibres du mal ; en améliorant le monde.
La sagesse se développe dans les profondeurs de l’Univers.
Le temps assiste au défilé des opportunités de perfectionnement et d’élévation.

*

Rappelle-toi toujours de la juste application du silence dans le développement de tes propres actions, dans la certitude qu’il n’y a pas de charité bruyante ou d’amour uni au sensationnel, car, même Jésus, Notre Maître et Seigneur, encadre ses manifestations, de miséricorde sublime avec l’aide du silence qui apporte avec soi la sagesse de l’amour éternel.

ANDRE LUIZ

CHARITE : SOLUTION

En face du devoir, pense à la charité, sert et passe.
En face de la douleur, pense à la charité, secours et passe.
En face de l’infortune, pense à la charité, assiste et passe.
En face de l’ombre, pense à la charité, éclaire et passe.
En face du trouble, pense à la charité, éclaircis et passe.
En face de l’ignorance, pense à la charité, enseigne et passe.
En face de l’injure, pense à la charité, pardonne et passe.
En face du coup, pense à la charité, tolère et passe.
En face de la tentation, pense à la charité, prie et passe.
En face de l’obstacle, pense à la charité, espère et passe.
En face de la négation, pense à la charité, confie et passe.
En face du découragement, pense à la charité, aide et passe.
En face de la lutte, pense à la charité, bénis et passe.
En face du déséquilibre, pense à la charité, remédie et passe.
En face de la tristesse, pense à la charité, réconforte et passe.
En face de tout mal, pense à la charité, fait tout le bien qui est à ta portée de tes mains et poursuis ton chemin.
« A chaque jour suffit sa peine », nous dit la sagesse de l’Evangile.
Toute créature, dans le chemin de la perfection, suit la route bénie de l’expérience.
Toute expérience est une épreuve.
Toute épreuve configure un problème.
La charité, c’est la solution.

FABIANO DE CRISTO

CHAOS DE L’EMOTION

La colère – chaos de l’émotion.
L’avertissement de calamité imminente.
L’ingrédient empoisonné sur l’aliment de la vie.
Elle annihile l’entendement.
Elle désarticule les forces édifiantes.
Elle expulse la sympathie.
Elle détruit la fraternité.
Malgré cela, elle prouve l’absence totale de défense, en montrant le retour patent aux états primitifs de l’évolution.
Où elle surgit, c’est le dard de la violence.
Comme elle surgit, c’est le problème de l’inadvertance.
Quand elle surgit, c’est fréquemment, l’annonce de l’infirmité et le voisinage de la mort.

*

Si la lutte évoque cette bête de l’arrière garde dans l’intimité de ton âme, cuirasse ta pensée dans la prière, en cherchant l’équilibre.
Alors, l’harmonie pourra t’installer sur la défensive, pour réussir plus fréquemment et tromper le moins possible.
Demande secours aux Esprits Bienfaiteurs contre les attaques de ce monstre magnétique.
Il est comme le feu. Pour se propager et détruire comme un incendie, il suffit à peine d’une étincelle.
La sérénité – voilà le véritable chemin.

VALERIUM

JOIE

La joie, c’est le cantique des heures avec lequel Dieu caresse ton passage dans le monde.
Partout, des fleurs fleurissent comme des sourires de la nature et le vent peigne la chevelure du champ avec une musique berceuse.
L’eau de la source, c’est la tendresse liquéfiée sur le cœur de la Terre et le seul grain de sable inondé de soleil, c’est le message de joie te parlant du sol.
Ne permets pas ainsi que ta difficulté devienne une tristesse accablante pour les autres.
Même, lorsque tout semble conspirer contre le bonheur que tu attends, lève les yeux vers la face riante de la vie qui t’entoure et alimente la joie par où tu passes.
Béni et aide toujours, même dans les larmes.
La rose offre le parfum sur les griffes de l’épine et l’aube attend, généreuse, que la nuit cesse pour en renouveler, chaque jour, dans une fête d’amour et de lumière.

MEIMEI

EVITE DE CONFONDRE


Humilité avec désertion.
L’esprit véritablement humble possède le courage de servir en toutes circonstances.

Coopération avec servilisme.
Le servilisme nuit à n’importe quelle mission d’assistance.

Jovialité avec inconvenance.
L’optimisme demande de la correction et de la sérénité.

Idéal avec fantaisie.
Qui fait la réalité, s’endort dans un cauchemar.

Compréhension avec crainte.
La peur obscurcit la raison.

Etude avec négligence.
Sans méthode, tout effort surgit déficitaire.

Paix avec tristesse.
Le sentiment noble méconnaît la consternation maladive.

Pondération avec égocentrisme.
Qui pondère, dans le bon sens, dépersonnalise les pensées.

Discipline avec domination.
L’ordre agit avec le critérium et l’autoritarisme encourage la violence.

Amour avec partialité.
L’amour pur ne distingue pas de faction pour se manifester.

Fuit au rabais des valeurs réelles de la vie.
L’homme se distingue des autres êtres de la création par la faculté de discerner le bien du mal, la vérité de l’erreur et le juste de l’injuste, dans le mouvement de ses propres pas.

ANDRE LUIZ

PENSEZ A CELA

L’homme sur la Terre peut réaliser les plus hautes prouesses de l’intelligence :
Mesurer les étoiles Etudier les mondes lointains
Vaincre la gravitation et se lancer dans l’Espace
Traverser les domaines aériens
Gouverner l’océan
Contrôler les forces de la nature
Transmettre la parole et l’image d’un bout à l’autre de la Terre
Analyser l’essence de la lumière
Escalader l’Himalaya
Réfrigérer les sables de Gobi
Réchauffer la Sibérie
Emporter les trésors du sous-sol
Construire des grattes-ciels
Interférer dans la génétique
Annuler la douleur physique
Frustrer les épidémies
Dominer l’infection
Greffer des organes et des tissus d’un corps à la structure d’un autre corps
Prolonger l’existence humaine
Altérer la vie des animaux et des végétaux
Promouvoir toutes les recherches scientifiques
Former des rêves d’art
Exprimer en lettres, les pensées les plus complexes …
L’homme peut faire tous ces prodiges sur la Terre, cependant, personne n’échappe à la chirurgie de la mort qui est la Loi de l’Univers.
Frères, en réfléchissant sur nos problèmes, pensez aussi à cela.

ALBINO TEIXEIRA

LA CHARITE NE FAILLIT JAMAIS

«La charité ne faillit jamais » Paul (I CORINTHIENS, 13:8)

Qui choisit des intentions élevées dans l’accomplissement de ses activités, ne se heurte jamais contre le fracas malheureux.
Qui pardonne du fond du cœur, une quelconque offense, ne garde pas de regret lui-même.
Qui se voit incompris dans l’élaboration d’un acte digne, reçoit en sa faveur la compréhension de la Miséricorde Divine.
Qui vise l’intérêt du prochain dans l’œuvre en cours, découvre seulement des motifs pour avoir confiance dans le succès final.
Qui étudie pour aider autrui avec le flambeau de la connaissance, atteindra invariablement l’apprentissage.
Qui se sacrifie pour atténuer la souffrance de ceux qui entourent son chemin, se dirige vers de nouveaux domaines du bonheur essentiel.
Qui fait des efforts pour vivre l’amour pur sous quel aspect que ce soit, réussit toujours à l’instant de l’explication.
Voilà pourquoi l’Apôtre a assuré aux frères de Corinthe :
- « La charité ne faillit jamais ».
Réellement, la charité exprime la perfection entre les manifestations de la créature et provient, en ses fondements, de l’Amour Infini de Dieu.
Un acte de charité, apporte en soi le mortier indestructible de l’Eternelle Perfection, composée de la sagesse et de la justice, du travail et de la solidarité, de la confiance et de la paix.
L’erreur devient irréalisable à l’esprit quand le cœur pardonne sans condition, étudie avec dignité ou travaille avec désintéressement.
Ainsi la lumière de la charité, ne s’éteint jamais.
Où elle surgit, les controverses se transforment en des colloques fraternels, la tristesse se rend à la joie, le découragement perd sa raison d’être et les âmes accélèrent leur vol dans le sillage évolutif.
Plusieurs apprentis de la Vérité, ont cherché avidement la formule idéale pour la victoire de la Vie, néanmoins, elle y brille dans la main de quiconque, structurée dans la gradation infinie de la charité.
Cherchons, donc, d’avancer sans défaut.
Dirige ton regard vers le monde intérieur et évalue ta propre conduite suivant l’échange unique de la vertu sublime et tu vivras en toi-même, la bataille sans déroute, l’itinéraire sans déviation, la lutte sans chute et la lumière sans ombre, sous l’approbation de Celui qui est Tout Amour et Toute Justice.

EMMANUEL

UN PEU PLUS

Vous avez l’impression d’avoir épuisé le stock de tous vos recours dans un devoir d’amour bien déterminé, mais si vous persévérez un peu plus dans le dévouement, personne ne pourra prévoir les lauriers de lumière qui brilleront sur vos pas.
Vous êtes malade et vous prétendez obtenir une licence à longue échéance, mais si vous continuez un peu plus dans le service, personne ne pourra prévoir le trésor de forces nouvelles qui vous apparaîtront sur le chemin.
Vous avez rencontré d’immenses difficultés dans l’exercice de bonnes œuvres et vous désirez vous éloigner d’elles, mais si vous persistez un peu plus dans la construction du bienfait, personne ne pourra prévoir le triomphe que vos heures cueilleront dans les sources vives de la charité.
Vous croyez que vous ne pouviez pas tolérer l’ami importun, le fils obstiné, le frère inconscient, l’épouse inconstante ou le mari insensé, mais si vous supportez un peu plus cette lutte dans la famille, personne ne pourra prévoir l’extension de l’allégresse de l’avenir dans son nid domestique.
Vous supposez que le hasard est votre climat et vous pleurez à la fontaine du désespoir, mais si vous cultivez un peu plus de fidélité à vos propres obligations, personne ne pourra prévoir l’amplitude de votre succès, le jour prochain.
Vous éprouvez une énorme fatigue et vous ne voulez pas écouter vos camarades qui parlent beaucoup ; mais si vous entendez un peu plus la conversation, personne ne pourra prévoir la prodigieuse cueillette de bénédictions qui surgira de vos brefs instants de gentillesse.
Observez que pour réaliser ceci ou cela, vous-mêmes, exigez incessamment de vos semblables un peu plus de bonté, un peu plus de coopération, un peu plus de temps, un peu plus de tendresse…
Le génie est la patience, qui ne finit pas.
Il est juste que vous désiriez un peu plus de bonheur, cependant, il est nécessaire pour cela que vous collaboriez un peu plus au bonheur des autres.
Observez les leçons qu’enseigne la vie et vous comprendrez que la victoire du bien est de toujours travailler conformément au devoir et de servir un peu plus.

ANDRE LUIZ

CONDITION IRRECUSABLE

A travers les mondes, - creusets insondables du Laboratoire de Dieu -, les incarnations successives alimentent les générations successives.
Pour cette raison, un grand nombre d’Esprits ressuscite, dans la matière corporelle, de trois en trois ou de quatre en quatre générations.
Personne ne se libère soudainement du cercle des incarnations douloureuses.
Cela arrive seulement que peu à peu, effort par effort.
Après la lente évolution millénaire, la Terre vit maintenant, le « siècle du fait » où le raisonnement commande la vérification de tous les succès défaisant le mirage des sophismes ; époque des plus belles floraisons de la pensée sublimée et, en même temps, des étranges fécondations de l’animalité instinctive, pour présenter les promesses de l’avenir et les détritus du passé, dans l’éclaircissement de nouvelles aurores.
Les minutes passent, ressemblant aux grains de sables sans le sablier du Spiritisme qui amplifie les connaissances de l’Humanité ; les Esprits se manifestant ici et là, écrivent l’histoire de notre propre responsabilité devant les lois du destin.
Déjà nous ne pouvons plus dormir le sommeil de l’ingénuité.
Il est nécessaire d’appliquer le discernement dans toutes les manifestations sans copier l’instabilité folle de la girouette.
La matière ne pense pas et, d’un autre côté, les pensées voltigeantes ne conduisent à aucun but constructif.
La vie humaine s'enregistre en régime de saisie. Le corps est la caution.
Si nous sommes chrétiens, dont la forme s’est adaptée aux règles modernes, ce n’est pas pour cela que nous pourrons régler nos actes par des codes corrompus, d’apparences morales au dehors mais de tromperies pour le dedans.
Notre cœur doit vivre dans mille cœurs qui nous entourent.
Ainsi, récompense, avec le regard d’indulgence, qui te blesse, en te souvenant qu’il existe dans l’expérience terrestre des frères qui vivent du berceau au tombeau, entre la misère et l’hôpital, jusqu’à qu’ils disparaissent, en faisant de l’ambulance le corbillard, constamment lacéré par les déchirures de chemins amers …
Et, en cultivant la fraternité spontanée, étends l’aumône de l’attention à qui t’intercepte le pas, car qui sait si demain tu pourras faire abstraction de la protection de tel ou tel compagnon inconnu.
Travaillons … et travaillons …
Désistons de la lutte peu glorieuse et inutile de tenter de mettre des armes en travers les jaillissements impondérables de la lumière…
Action pour action, la tâche plus noble sera toujours celle qui apporte avec soi la productivité dans le bien pur, car nous sommes tous habilités à entendre des mains amies.
Plus l’âme est évoluée, plus long est l’intervalle réincarnatoire dont elle jouit dans la Spiritualité Supérieure, entre deux existences.
Si tu désires donc déployer le grand vol de sa rédemption, ne revit pas ton hier, mais vit certainement ton aujourd’hui.
Ouvre des sourires, verse des larmes, jette des idées, crée des paroles et éparpille des actions ; mais utilise toutes ces possibilités pour servir en construisant des monuments d’amour au prochain, et en essuyant la sueur du peuple dans la sublime opportunité du présent, vu que, bénie et irrécusable, cette condition existe seulement pour diminuer les stages d’épreuves et d’affirmations sur la scène terrestre.

LAMEIRA DE ANDRADE

POSTE DE SECOURS

Celui qui se réfère aux influences pernicieuses, est contraint de reconnaître partout les plus étranges accidents moraux, à travers l’ingestion de corrosifs de la pensée.
Provenant d’incarnés ou de désincarnés, les cultures corruptrices vaguent ici et là, développant dans les ambiances plus lucides, l’atmosphère pestilentielle qui féconde les germes du crime ou prépare l’intromission de l’infirmité et de la mort.
Maintenant, c’est le virus subtil de la médisance, recueillant les âmes dépourvues dans le piège des ténèbres de laquelle s’égoutte la boue de la calomnie destructrice…
Après, c’est le poison du jugement précipité, autour des attitudes d’autrui, enflammant la colère qui s’arme de la violence pour étendre l’injustice…
Ici, c’est la langueur de l’abattement, démoralisant les cœurs simples et bien formés, par l’intermédiaire de plaintes infinies et déprimantes, installant la victoire de la paresse au préjudice des bonnes œuvres.
Là, c’est le fiel de la discorde, se déversant de la bouche insensée, projetant la bourbe sur le chemin des compagnons et des amis espérant, pour que tous les plans du bien quittent la clarté dans laquelle ils s’ébauchent, pour l’ombre du mal qui les asphyxie dès leur naissance …
Rappelles-toi, donc, des dangers semblables qui surgissent à chaque pas, et construis dans ta propre âme le poste de secours capable de prendre soin de la nécessité des autres, te préservant ainsi contre le déséquilibre calamiteux.
Dans ce refuge d’assistance émergente, tu disposeras du silence et du pardon, de la phrase bienveillante et de l’entendement conciliatoire, de la consolation et de la prière, comme une digne médication à appliquer en régime d’urgence.
Conserve ainsi, cette pharmacie de compréhension et de fraternité en toi-même et tu détacheras beaucoup de monde du traumatisme mortel de la cruauté et de la haine, de la misère et de l’ignorance, comme un légitime serviteur du Maître Inoubliable que a élu dans l’amour pur la grande route de notre libération du passé par la conquête du céleste avenir, en pérennité de lumière éternelle.

EMMANUEL

VOUS ETES ALITES

L’inconfort de la prison, c’est le lit …
L’irritation empire n’importe quelle maladie…
- La douleur suffoque-t-elle vos espoirs ?
« Le réconfort de la prière est le médicament à tous les maux ».
- La confiance dans la cure fuit-elle votre cœur ?
« Ni les médecins, ni familiers ne peuvent vous garantir la convalescence qui naît spontanément de vous-même ».
- La révolte empoisonne-t-elle votre âme ?
« La terre seule est une vallée de larmes pour le pessimiste ».
- La mort assaille-t-elle vos pensées ?
«Le passage à la Spiritualité est le chemin de tous ».
- Le destin de vos fils assombrit-il vos heures ?
« L’héritage le plus précieux, c’est l’exemple de l’amour envers la Divine Providence, à travers les obligations accomplies ».
- Les nostalgies afflictives déchirent-elles votre mémoire ?
« L’esprit est votre première pharmacie ».
- Sens des remords à la vue d’anciens pas ?
« Aucun homme sur la Terre ne peut se vanter d’être un saint ».
- Ses lèvres ne peuvent-elles plus sourire ?
« Rappelle-toi que les infirmes optimistes et joyeux protègent charitablement qui les visite en leur stimulant le courage ».
Garde la certitude que si la lumière de l’Evangile est une force dans le cœur et une clarté dans la conscience, la santé est prête et tous les pronostics sont favorables pour le Grand Futur.

ANDRE LUIZ

L’INSTRUMENT

Où que tu sois, remercie le Seigneur, l’instrument de la purification.
Personne ne vit sans Lui.
Ici, c’est l’époux d’un caractère difficile.
Là, c’est la compagne dont la présence est désagréable.
Là-bas, c’est le fils rebelle.
Plus loin, c’est la fille inconséquente.
Aujourd’hui, c’est l’ami tombé dans l’incompréhension.
Demain, ce sera le chef rude.
Après, ce sera le subalterne distrait.
Maintenant, c’est le compagnon qui a déserté.
Plus tard, ce sera l’adversaire, te poussant à l’affliction.
Garde ton silence, mets à profit et poursuit ton chemin.
La pierre reçoit du marteau qui casse, la dignité qui la rend utile à la construction.
Le métal doit la pureté qui lui est propre, au creuset étincelant qui le martyrise.
N’oublie pas que le corps est le sanctuaire de possibilités divines dans lequel tu te réfugies temporairement pour recueillir la leçon du progrès.
Chaque expérience conduit à une expérience plus grande.
Toute lutte est le pain spirituel et toute douleur est l’impulsion à une sublime ascension.
Apprenons, donc, à amasser les dons de la vie, en respectant les enseignements que le monde nous impose, dans la certitude qu’entre l’humilité et le travail nous atteindrons un jour les sommets de la gloire éternelle.

SCHEILLA

INDULGENCE

La lumière de la joie doit être le flambeau continuellement allumé dans nos expériences.
Des circonstances diverses et principalement celles de l’indiscipline peuvent altérer le climat de paix autour de nous, et entre elles se détache la parole inopinée comme une forge d’incompréhension, qui installe des entrechocs.
De là, notre devoir primordial de veiller sur nous-mêmes pendant la conversation, en amplifiant les recours d’entendement dans les ouïes d’autrui.
Soyons indulgents.
Si nous nous trompons, demandons pardon.
Le mal, que nous désirons aujourd’hui pour quelqu’un, occasionnera le mal pour nous, demain.
La peine n’a pas de raison juste et le pardon annule les problèmes en diminuant les complications et les pertes de temps.
C’est ainsi que la spontanéité dans le bien établit la charité réelle.
Qui ne reconnaît pas ses propres imperfections, démontre de l’incohérence. Qui pardonne méconnaît le remords.
La haine, c’est le feu invisible sur la conscience.
L’erreur pour cela, ne demande point d’aversion, mais de l’entendement.
Notre erreur sollicite la bonté du prochain, l’erreur d’autrui, réclame notre clémence.
L’Humanité dispense qui la censure, mais elle nécessite de qui l’estime.
Et, avant l’erreur, se multiplient en vain les justifications et les raisons. Avant tout, il faut construire, parce que le retour à la tâche c’est la conséquence inévitable de toute fuite du devoir.
Plus nous nous connaissons, nous-mêmes, plus amples sera en nous, l’impératif de pardonner.
Apprenons avec l’Evangile, source inépuisable de la Vérité.
Toi, l’échantillon de la Grande Descendance de Dieu, tu as besoin de l’aide de tous, et tous te sollicitent de la protection.
Sache, pourtant, refléter le monde autour de toi, en rappelant que si le miroir inerte et froid reflète tous les aspects dignes et indignes, à son tour, le peintre conscient, cherche à créer l’activité supérieure, extériorise seulement sur la pureté de la toile, les angles nobles et constructifs de la vie.

ANDRE LUIZ

PRIERES DE LA JEUNESSE

Tu as remarqué mes fautes ; cependant, je te demande que tu me montres le chemin pour que je le suive.
Je me suis réveillé pour le bien, en rêvant de le servir avec fidélité et pureté ; toutefois, de nombreux cadres de la vie m’ont obscurci le cœur.
J’ai suivi des amis que m’ont tracés des routes de lumière s’embrouillant dans les pièges de l’ombre.
Ils m’induisaient à l’abnégation et au détachement, en se disputant les possessions de la Terre.
Ils me conseillaient d’aider sans attendre une récompense, s’attachant à leur propre intérêt.
Ils m’appelaient à l’humilité, en s’exaltant eux-mêmes.
Combien d’entre eux m’ont-ils parlé de tolérance et de patience !
Mais, étant arrivés à l’heure du sacrifice, ils versaient l’aigreur et le pessimisme comme s’ils portaient sur la poitrine un vase de feu et de fiel.
Pour cela, plusieurs fois, la désorientation s’installe dans mon âme.
Je sais que mes manières te blessent, que mes paroles t’affligent …
Ainsi, pardonne-moi encore, pour que je puisse comprendre.
Je ne cherche pas ta protection comme celui qui réclame.
Je prie ton aide morale, pour l’amour du Christ qui est mort sur la croix afin que nous comprenions tous la Vérité.
Toutefois, ne me parle pas à peine.
Enseigne-moi comme je dois faire.

MEIMEI

AU COURS DE LA VIE

- Prouve par des exemples le bien désintéressé.
Nos actes démontrent la proximité ou la distance, dans laquelle nous vivons de la Loi Divine.

- Vis avec joie.
Le présent fait déjà partie de notre vie immortelle.

- Pondère chaque attitude.
Il est difficile de savoir faire, comme il l’est de ne pas faire.

- Evite l’isolement systématique.
Nous sommes des pièces intégrantes de l’ambiance dans laquelle nous existons.

- Comprends la fonction de la possession éphémère.
Ni la richesse, ni la privation expriment la vertu.

- Ne fuis pas au début.
La charité corrige n’importe quelle erreur.

- Etudie infatigablement.
Atteindre de nouvelles connaissances, c’est formulé de nouvelles recherches.

- Cultive la confiance.
Après la peur, il n’y a pas de progrès.

- Sois patient dans la douleur.
La crise, c’est le nom que nous donnons souvent à la transformation du mal en bien.

- Façonne-toi aux patrons de l’Evangile.
En essence, le monde actuel reste presque le même qu’à l’époque de Jésus.

ANDRE LUIZ

AVIS DIVIN

La lumière de la connaissance que tu as déjà atteinte, peut être étendue à l’ombre des autres.
L’argent que tu as amassé, peut être une aide à tes semblables nécessiteux.
La foi que tu possèdes, peut être un refuge pour ceux qui défaillent.
La maladie dont tu souffres, peut être un motif de patience qui peut valoir entre les êtres chers comme appui moral.
L’offense que tu as reçue, peut être un témoignage d’humilité réconfortant pour ceux qui partagent ton expérience.
L’heure que tu disposes, peut être un travail en faveur du prochain.
La parole que tu dis, peut être une aide pour la lutte d’autrui.
L’attitude que tu prends, peut être une règle de conduite pour la pratique de la charité.
Ah ! Mon frère de la Terre.
Toute la situation peut être un appui à la victoire de bien et tout le service prêté au bien c’est la richesse de l’âme, que les malfaiteurs ne volent et que les teignes ne rongent point.
Ecoute l’horloge – cœur du temps qui t’oriente le chemin – et le temps comme messager de l’Eternelle Sagesse, te révèlera finalement que son tic-tac, c’est le Divin avis recommandant :
- Sers – Sers – Sers – Sers !

ALBINO TEIXEIRA

LE SALAIRE DE L’ABNEGATION

Tout travailleur exerce ses activités professionnelles dans les limites déterminées qui le font créancier d’un salaire spécifique. Cependant, si le professionnel, en n’importe quel secteur de l’activité humaine, dépasse les frontières naturelles de ses obligations normales, il acquiert un mérite supérieur proportionné à l’importance de l’échéance établie.
Ce salaire extra correspond à l’abnégation.
Pour ne pas avoir des moyens d’évaluation, les lois terrestres ne récompensent pas le mérite extraordinaire.
Ainsi l’abnégation de l’esprit incarné, quel que soit le secteur dans lequel il travaille, est payée par la Loi Divine qui détermine la valeur de chaque être dans le Plan Spirituel.
Le travail commun, sur la Terre, est récompensé par la monnaie qui exprime l’honoraire ; le travail extra, dans le Royaume de l’esprit, est payé en des recours d’ascension pour l’âme.
Le travail ordinaire conduit le serviteur au domaine horizontal du milieu dans lequel il vit ; le travail extraordinaire l’élève en sens vertical aux Sphères Supérieures.
En exemple, nous voyons le professeur qui cherche à accomplir certain plan de leçons, se dédiant exclusivement à ce travail qui lui est propre dans une limite minimum d’efforts et de temps, et recevoir le paiement intégral du service dans les honoraires qu’il perçoit.
Toutefois, celui qui transfigure l’enseignement en sacerdoce, aidant les disciples, dans les horaires extrascolaires, en s’efforçant dans des études continuelles de la matière qu’il enseigne pour surpasser le programme routinier, s’habilite au crédit extraordinaire, une fois qu’il démontre un revenu supérieur à celui exigé par ses propres obligations.
Un semblable éducateur recevra naturellement un plus grand salaire acquis de part l’abnégation qu’il a révélé.
Qui payera, entre les hommes, le dévouement du cœur féminin qui se décide à recueillir sur son propre sein les enfants d’autrui ?
Quel institut humain, rémunérera le zèle de la créature généreuse qui aide avec désintéressement et tendresse les compagnons en souffrance ?
Voici, pourquoi, s’opposant à l’orientation de l’effort minime, l’abnégation est toujours l’effort maximum seulement compensé par les coffres de la Bonté Divine.
Accomplis les devoirs qui te reviennent et tu gagneras l’échéance juste sur la Terre.
Fais plus que le devoir pour le bien de tous, et selon les leçons de Jésus, tu accumuleras des trésors dans le Ciel.

JOAO MODESTO

CALME

Si vous êtes sur le point d’éclater mentalement, faites silence quelques instants pour penser.
Si le motif est une maladie corporelle, l’inquiétude l’aggravera.
Si la raison est l’infirmité d’une personne chère, votre affolement sera un facteur aggravant.
Si vous avez souffert de préjudices matériels, la réclamation sera une bombe à retardement, initiant un nouveau cas.
Si vous avez perdu n’importe quelle affection, la plainte vous rendra moins sympathique, près d’autres amis.
Si vous avez laissé quelque opportunité précieuse derrière vous, l’inquiétude sera un gaspillage de temps.
Si des contrariétés sont apparues, l’acte de se mettre en colère, éloignera de vous le concours spontané.
Si vous avez pratiqué une erreur, le désespoir sera une porte ouverte pour de plus grande faute.
Si vous n’avez pas atteint ce que vous désirez, l’impatience agrandira la distance entre vous et l’objectif à atteindre.
Quelle que soit la difficulté, maintenez le calme, en travaillant, parce qu’en tout problème, la sérénité c’est le toit de l’âme demandant le service comme solution.

ANDRE LUIZ

LE FIL OUBLIE

Fil oublié, fil pauvre.
Emprisonné dans le mur.
Souvent injurié par les insectes qui le parcourent.
Fil adapté et que personne ne voit dans la structure de maçonnerie.
S’il pouvait parler, il dirait peut être « Je ne vaux rien », « Je ne sers à rien », « Je ne suis rien ».
Cependant, en restant dans le lieu qui lui est propre, ferme et discipliné, il est le conducteur du courant électrique…
Quoiqu’il ne le sache pas, c’est le messager de l’énergie qui assure le confort et le porteur de la clarté qui maintient l’activité.

*

Même si tu reconnais une humble créature, effacée ou apparemment sans aucune valeur, rappelle-toi le fil pauvre, emprisonné dans le mur…
Reste à ta place, en aidant et en servant, ta pensée reliée constamment à l’usine de l’Eternel Bien. Et même si tu ne vois, n’écoute, ne connais et ne sens pas la joie et la sûreté que tu éparpilles, Dieu sait l’importance de la tâche d’amour et de lumière.

VALERIUM

OBEISSANCE

Tu désires ardemment réaliser, influencer, servir …
Tu t’affirmes cependant, sous des constrictions et des difficultés de toutes sortes.
Observe pourtant, le train de la vie dans lequel tu voyages…
Voiture qui transporte, fauteuil qui accommode, plat qui sert et fruit qui alimente, ne sont pas arrivés sans un commencement. Et toutes ces utilités en se formant, pour se montrer profitables obéissent et obéiront dans la construction, dans l’ordre, dans le type, dans la structure …
Si tu espères édifier quelque chose, ne t’éloigne pas des exigences du début.
Et, après le premier pas, si tu aspires à la victoire de ton objectif, suis, jour à jour, dans ton compromis d’obéissance.

EMMANUEL

DANS LE PELERINAGE DE LA VIE

L’homme dans le pèlerinage de la vie humaine, est souvent abordé par des succès qui lui apportent le bien sous forme de maux et que, presque toujours, par cette même raison, ils ne sont pas immédiatement compris.
La mort subite d’un être aimé…
L’incompréhension de l’ami…
La calomnie préméditée…
La désertion du compagnon…
La visite de l’infirmité…
Pourtant, la Justice Divine pourvoit tout au moment opportun, et, il finit par trouver le bonheur là où il lui semblait n’exister que l’infortune.
Aussi, d’innombrables évènements le surprennent durant sa route, lui offrant le mal sous forme de bien et qui, pour ce motif ne sont pas immédiatement compris.
La fortune pervertie…
La surestimation des propres valeurs …
La fulguration de l’intelligence désorientée …
Le pouvoir corrompu…
L’ivresse épuisée dans le calice de la flatterie…
Toutefois, la vérité se charge de lui corriger les perceptions et au moment opportun, il surprend la présence de la douleur où il supposait identifier exclusivement la joie.
Rappelons-nous donc que les maux et les biens dans le monde ne sont pas toujours des biens et des maux devant les Lois de la Vie, et que, pour cela, la réussite et l’erreur, la ruine et la victoire, dépendent de nous-mêmes, en n’importe quel endroit.

ANDRE LUIZ

VINGT EXERCICES

Exécute joyeusement tes propres obligations.
Garde le silence devant l’offense.
Oublie la faveur prêtée.
Exonère les amis de n’importe quelle gentillesse envers toi-même.
Fais taire ton agressivité.
Ne condamne pas les opinions qui divergent de la tienne.
Supprime n’importe quelle question malicieuse ou inutile.
Répète des informations et des enseignements sans aucune aigreur.
Exerce la patience constante.
Ecoute fraternellement les chagrins de tes compagnons sans faire la biographie de tes douleurs.
Cherche sans affectation le moyen d’être plus utile.
Excuse sans t’excuser.
Ne dit du mal de personne.
Cherche le meilleur des personnes qui te communiquent l’expérience.
Egaye-toi avec la joie des autres.
N’ennuie pas qui travaille.
Aide spontanément.
Réduis les problèmes particuliers.
Sers de bon gré, quand l’infirmité te blesse.

L’apprenti de l’expérience terrestre qui veut et qui peut s’appliquer, au moins, à quelques-uns de ces vingt exercices proposés, recevra certainement du Divin Maître, en pleine école de la vie, les plus distinctes notes au cours de la Charité.

DETTES

«Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants » Paul (ROMAINS, 1 :14)

L’Apôtre des Gentils a posé clairement sa condition de légitime débiteur de tous et cette condition est celle de n’importe quel être de la communauté humaine.
La créature en soi, connaît à peine la somme de ses réalisations, mais aussi le produit de ses dettes innombrables avec le groupe à qui elle appartient.
Chacun doit d’incalculables tributs aux âmes avec qui il vit.
N’oublions pas que nous vivons endettés et dépendants de la bonne volonté des cœurs amis…
A la sagesse des plus expérimentés …
A la tendresse des compagnons prochains…
A l’appui et à la simulation des familiers…
Aux nobles impulsions des relations fraternelles…
Pourtant, pour la reconnaissance de nos dettes communes, nous prouvons la réelle inconséquence de l’orgueil et de la vanité, en n’importe quel cœur et l’impraticabilité de l’isolement en notre passage évolutif.
La dette signifie compromis et compromis signifie le rachat naturel ou compulsoire.
Nous sommes tous débiteurs les uns des autres.
Si encore tu réveillais quelque vestige de supériorité, égoïste devant tes semblables, rappelle-toi des dettes innombrables, que tu n’as pas encore acquittées, à commencer par ton propre instrument physique qui t’a été prêté temporairement.

EMMANUEL

AIMANT TOUJOURS

Progresse journellement et fais pour le mieux, en aimant toujours.
Façonne l’œuvre que tu es venu réaliser parmi les hommes, tant que l’appui du temps te favorise.
Supporte avec patience les vicissitudes de la route et accepte, pendant les circonstances difficiles, la justice de la vie qui revient pour te demander des comptes.
A la tâche, plus obscure, mets le sceau de la bonté, et, durant la conversation plus simple, modèle la parole lumineuse de l’entendement.
Cherche dans chaque personne qui te croisera en chemin, celle qui emportera le plus loin le message de secours, et, en chaque page de la pensée, pour plus petite qu’elle soit, grave l’amour pur qui s’épanche de ton être.
Observe l’horloge impassible.
La minute passée est une valeur qui ne revient plus.
Tu auras, oui, d’autres minutes, mais dans un nouveau jour, dans un nouveau problème, dans une nouvelle situation et dans un nouveau paysage…
Toute créature terrestre quoiqu’elle ne s’en aperçoive pas, vit en disant adieu au monde, peu à peu, envoyant, chaque jour avec ses propres, la dépêche qu’elle rencontrera dans la gare du destin.
Use, pourtant les forces que Dieu te prête dans la construction du bien, parce que, demain, quand la mort arrivera, tu comprendras finalement que tout ce que tu as fait aux autres, tu l’as fait à toi-même.

MEIMEI

PRECEPTES DE TOUTE HEURE

Marche avec fermeté.
Qui agit avec précipitation, bute à chaque instant.

Examine-toi, toi-même. Dans la vigilance constante, tu éduqueras tes propres impulsions.

Fais l’hygiène de ton esprit ; en travaillant dans le bien sans découragement.

Le cerveau paresseux accumule des résidus indésirables.

Ecoute ton frère sans reproche. La charité réelle commence dans l’attention généreuse et amicale.

Perfectionne ta conduite.
Un aujourd’hui amélioré, c’est un demain plus heureux.

Secoure le cœur débile.
Personne ne peut prévoir la santé prochaine de son propre cœur.

Fais la lumière avec ta parole.
Si aujourd’hui tu peux orienter quelqu’un, il est possible que demain ce sera toi qui supplieras des conseils.

Souffre avec patience et sérénité.
Sur le brasier de la révolte, personne ne profite de la douleur.

Améliore ton vocabulaire.
Il y a des paroles qui, excessivement répétées, perdent la signification qui leur est propre.

Cultive la simplicité.
Quoique cela ne le semble pas, l’Univers est un imposant conjoint de lois claires et de choses simples.

Sers toujours.
L’ennui, c’est le salaire de qui vit en réclamant le service des autres.

Improvise le bien où tu es.
L’ombre du mal ressemble au détritus qui envahit tout, quant le nettoyage est absent.

ANDRE LUIZ

REVES VIVANTS

La semence dans le grenier est un rêve vivant ; transportée dans la terre labourée, elle se transforme en plante qui produit. Sans cela, elle se fanerait dans le silence.
Le minéral dans le sol est un rêve vivant ; conduit à l’activité, c’est une matière première. Sans cela, après un temps indéterminé, il se transformerait en gros caillou.
Le plan d’une construction est un rêve vivant ; cependant, concrétisé, c’est une œuvre d’utilité inappréciable. Sans cela, il serait une pure figuration livrée à la poussière.
L’école construite est un rêve vivant ; mise en service par le personnel enseignant c’est un centre de lumière. Sans cela, elle ne réaliserait pas la promesse attendue.
Le livre, dans la pensée de l’écrivain, est un rêve vivant ; porté au champ de lettres ; c’est une source de suggestions. Sans cela, il disparaîtrait comme une vision mentale entrevue de loin.
La conviction Spirite est aussi un rêve vivant ; amenée à la réalité pratique, c’est une tâche pour l’édification d’un monde meilleur. Sans cela, elle ne resterait qu’une clarté cachée.
C’est pour cette raison que tout le monde peut croire et apprendre, discuter et proclamer, consoler et être consolé ; cependant, sur le terrain de la véritable ascension de l’esprit nous n’obtiendrons rien sans travailler.

ALBINO TEIXEIRA

PRIER ET PARDONNER

«Lorsque vous vous présentez pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez lui, afin que votre Père qui est dans les cieux, vous pardonne aussi vos pêchés » - Jésus (MARC, 11 : 25)

Comment pourrait-on maintenir sa conscience tranquille sans des intentions sincères ?
Nous pourrions également demander :
- Comment conserver le cœur paisible durant la prière, sans l’analyse réelle de soi-même ?
La prière, pour donner des résultats essentiels de confort, exige que nous confrontions notre conscience en n’importe quelles circonstances.
Les intentions étranges et les sentiments délibérément vicieux ne se concilient pas avec le climat favorable à la sûreté de l’esprit.
Les sentiments odieux et vindicatifs empêchent la floraison de la spiritualité supérieure.
Dieu ne s’illusionne point.
Et la prière extériorise notre émotion réelle.
De cette façon, sans la lumière de l’harmonie et de l’amour, nous n’apercevons pas la réponse céleste à nos nécessités.
La Loi ne fléchit pas à nos faiblesses, parce que la volonté Divine ne peut se tromper avec la volonté humaine, et que le devoir nous revient de nous adapter aux Desseins Supérieurs.
Fais donc attention au sens que tu imprimes à tes prières, dans la certitude que le pardon doit être invariablement présent dans tous nos actes, pour que nos demandes rencontrent un libre cours, vers Dieu. EMMANUEL

ERREURS

Si tu as commis une erreur admets-le clairement.
Ne fuis pas les conséquences.
Supporte avec humilité les plaisanteries de la critique.
Ne crois pas que tu puisses réparer de suite la brèche autour de ton nom.
Cependant, ne te mets pas à pleurer inutilement, parce que ce n’est pas ta première erreur et ce ne sera pas la dernière.
Lève la tête et recommence.
Démontre de la sincérité dans ton redressement.
Initie la tâche de bonnes actions, à l’échelle de tes possibilités à distribuer des parcelles de toi et de ton influence, à qui tu peux être utile, afin que toute vibration de remerciement fonctionne comme matériel de réparation.
Travaille en aidant toujours, dans la certitude qu’avec le temps le travail honnête dissout toute la peine et éteint toute la censure.
Mais ne re-commets plus la même erreur ; car en vérité, qui connais d’avance les conséquences de la faute qu’il va commettre, ne se rencontre pas dans le piège de l’erreur, mais manie consciencieusement le piège du mal.

ANDRE LUIZ

VIENS ICI

La jeune fille se maria avec l’homme aimé, toutefois, elle ne supportait pas la belle-mère. La noble dame recevait de sa bru des injures, des railleries et des humiliations.
Elle ne pouvait pas choyer son fils, sous peine de se voir soudainement insultée.
Elle ne réussissait pas à travailler, contrainte par les critiques par les critiques incessantes.
Si elle essayait de s’expliquer, elle était interprétée comme étant discourtoise.
Si elle était malade, elle était obligée de souffrir un pénible martyre pour que le fils ne souffrît pas plus qu’elle-même.
Profitant d’une longue absence de l’époux, en déplacement pour son travail, la belle fille expulsa la petite vieille par une nuit très froide. Avec tout le déconfort, la malheureuse déambula, et près cinq jours, revint à la maison simplement pour mourir.
Les années passèrent entre les souvenirs du fils et les reproches de l’épouse qui jamais ne s’était réconciliée avec la belle-mère.
Cependant, le jour fatidique arriva, et après sa désincarnation, elle demanda quelle était la situation de sa belle mère dans le monde des Esprits. Elle apprit, épouvantée, qu’elle était réincarnée depuis longtemps dans son propre foyer, et recevait d’elle une tendresse extrême dans la position de la cadette, revenue sur la Terre comme un appui affectif pour le propre père.
De n’importe quelle manière, nous ne devons pas cultiver l’aversion parce que tout l’Univers vit équilibré dans la Loi d’amour.
Quand nous sommes sur le point de haïr quelqu’un, n’oublions pas que la réincarnation viendra.

VALERIUM

DIEU PEUT

Ne dis pas : « Je ne peux pas » et « J’ai désespéré ».
Quand tu devras expliquer le mot « Lassitude », laisse que l’espoir te resplendisse en silence dans la bouche et, en tout temps, quand tu te supposes dans la liquidation de tous tes rêves, contemple les fleurs qui éclosent sur les ruines.
Souvent, qui sait, à peine, définir le découragement, déchaîne la tragédie en ouvrant les portes du crime.
Tu tends du pain au famélique et tu accueilles celui qui vague sans habitation, cependant, tu n’es pas toujours attentif pour ton cœur qui souffre dans ta propre poitrine, te priant de la patience.
Ecoute ses afflictions et demande à Dieu de t’envelopper du don ineffable de sa Bénédiction.
Si tu ne réussis pas à solutionner les difficultés qui t’entourent, dis toi bien ; Dieu peut.
Si tu es incapable d’entreprendre la réforme nécessaire de ton propre chemin, dis à ton âme : Dieu peut.
Si tu es dans l’impossibilité de corriger celui que tu aimes, affirme de nouveau : Dieu peut.
Si tu es inhabile pour extirper l’angoisse qui te mortifie, médite en prière : Dieu peut.
Et en pardonnant et en aidant sans cesse, tu apprendras avec Dieu que la lumière de la véritable victoire est faite dans la patience de chaque jour.

MEIMEI

DEFINITIONS

Travail – bénédiction du Père Céleste par laquelle nous éliminons nos propres imperfections.
Secours – action d’aide indirecte à nous-mêmes, à travers l’aide directe aux autres.
Etude – entrepôt des recours pour notre perfectionnement incessant.
Prière – appel de notre foi, portant la Lumière Divine, sur l’obscurité de nos limitations humaines.
Charité – lumière sanctifiante qui révèle la Présence du Créateur centre la bonté et la nécessité des créatures.
Aujourd’hui – opportunité irremplaçable pour l’exécution de nos devoirs dans le champ de la Vie Eternelle.
Discipline – leçon que nous pouvons apprendre partout, avec la nature, sans laquelle nous ne serons tranquilles, nulle part.
Vérité – connaissance relative au sujet de l’Univers, du Destin et de l’ Etre, que nous pouvons conserver à l’échelon évolutif où nous nous plaçons.
Pardon – aliment vital duquel nous avons tous besoin.
Exemple – épreuve externe de ce que nous sommes dans l’intimité de notre propre âme.
Persévérance – autel de notre fidélité à notre conscience.
Spiritisme – clé de la libération spirituelle que Jésus nous offre, dès aujourd’hui, afin que nous nous habituions aux conquêtes de l’Immortalité Victorieuse.

ANDRE LUIZ

ENTRAINEMENTS ET REGIMES

Tu te dis intéresser pour un corps robuste et tu te confies à des disciplines sévères par une gymnastique rigoureuse et des sports éducatifs.
Tu t’affirmes malade et tu te consacres à des traitements de sacrifice, supportant des larges jeûnes et ingérant des potions amères.
Souviens-toi que, même, dans notre tranquillité et sécurité, nous nécessitons aussi des entraînements et des régimes.
Nous n’entrerons pas dans le sanctuaire de l’éducation sans un exercice constant dans l’étude et ne pénètrerons la gloire de l’amour sans la pratique incessante de la charité.
L’athlète du corps interroge souvent, sous les applaudissements du peuple :
- « Combien de fois ai-je vaincu mes compétiteurs ? »
L’athlète de l’âme peut se demander, avec la Bénédiction Divine :
- « Combien de fois m’ai-je vaincu ? »
En nos activités morales, dans la conquête de la perfection, il est juste que nous soyons toujours dans la régate de la sueur du travail noble, apprenant à sauter mentalement sur les vipères de la calomnie et de la sottise, et en nous maintenant dans le marathon de l’humilité par des parties précieuses de tolérance et de gentillesse dans la protection à nos semblables.
Dans la défense de notre paix intime, il faut également ne pas oublier l’abstention des pensées malheureuses avec la fuite délibérée aux plats de la médisance et au vinaigre de la critique, en abolissant totalement le vin de la flatterie et la liqueur de l’éloge, lesquels provoquent une ivresse déplorable avec la désertion de nos responsabilités.
Entraînement et régimes …
Tu ne les dispenses pas sur la Terre, pour que tu te garantisses dans les domaines de l’équilibre physiologique, en des questions d’eugénisme, de santé et de préservation.
N’oublie pas toutefois, qu’en faveur de l’harmonie de ton âme, tu ne dispenseras pas ces mêmes recours pour soutenir la conscience honnête, et pour cultiver ton propre bonheur parce que c’est seulement en obéissant aux lois du travail et de la charité, de la simplicité et de la coopération, que nous obtiendrons les titres de sympathie et de mérite capables de nous conduire à la joie triomphante.

SHEILLA

PREVOYANCE DIVINE


Observe les leçons silencieuses que ton propre corps t’administre, relevant la Prévoyance Divine.
- Ne chemine pas imprudemment.
Tes pieds ne s’appuient pas sur le sol à la façon de simples soutiens ayant leur volonté propre…
- Respecte les facultés génésiques.
Ce n’est pas par hasard que les organes sexuels fonctionnent seulement sous la sanction de la pensée…
- Mange modérément.
Ce n’est pas parce que ton ventre est dépourvu d’espace que tu n’as qu’un seul estomac.
- Eduque tes manifestations émotives.
Ce n’est pas sans raison que ton cœur vibre l’existence entière cachée dans la poitrine…
- Travaille toujours.
Tes mains, jouissant d’une très grande liberté d’action, ne sont pas des ornements à l’extrémité de tes bras …
- Parle avec parcimonie.
Ta langue ne vit pas enfermée dans la bouche, pour être grossière …
- Ecoute poliment.
Tes oreilles ne sont des ouvertures prohibées, par négligence du Céleste Constructeur…
- Vois au-delà.
Tes yeux ne sont pas placés sur ta face pour qu’ils puissent seulement regarder en dessous…
- Discerne tout.
Ton esprit ne travaille pas comme la tour de commandement de ton corps entier ni seulement pour te couronner l’esthétique…
- Prête attention à ta conscience.
Si elle ne se montre pas, c’est pour que sa voix ne soit pas scellée…
Souviens-toi que ton corps signale la Sublime Sagesse et l’Amour Illimité de Celui qui est l’intelligence Suprême et la Cause Incréé de tout.

ANDRE LUIZ

DESEQUILIBRES

Le commencement des grandes obsessions est semblable à une petite brèche dans le barrage qui le plus souvent ne dépasse pas le caillou disloqué ou la fente cachée.
Les déséquilibres de l’âme commencent également de rien, principalement par les attitudes et les sentiments apparemment compréhensibles, mais qui en plusieurs occasions se disloquent en direction d’âpres conséquences.
Méfiance.
Doute.
Irritation.
Découragement.
Ressentiment.
Impulsivité.
Manque de vigilance.
Chagrin.
Tristesse sans motif.
Cri de colère.
Discussion sans profit.
Causerie vaine.
Visite inutile.
Distraction sans raison d’être.
Dans un barrage, personne ne peut prévoir les conséquences de la petite brèche oubliée.
Toutefois, sans le cas d’obsession, qui au fond se définit comme un sujet de conscience, il est impérieux qu’on en arrive à reconnaître que, en n’importe quelle crise de faim, ce n’est pas le pain qui cherche la bouche.

ALBINO TEIXEIRA

OASIS DE LUMIERE

Suave, suavement, un beau jet de lumière était descendu de l’Amplitude et couronnait entièrement la simple maison.
Il semblait qu’en quelque secondes la demeure avait été atteinte par une fulgurante cascade de rayons luminescents.
Le toit s’était enflammé d’une couronne de laurier rutilant.
Les murs colorés par des illuminations cachées, se faisaient translucides en jetant de calmes étincelles.
Des fenêtres et des portes fluaient inespérément des torrents de bénédictions, comme si l’ambiance intérieure était inondée par une nourrissante énergie.
Des flammes caressantes dissolvaient les ombres, déboutonnaient l’aube prématurée au milieu des ténèbres nocturnes et le firmament, à son sommet, semblait une ombrelle ardente où éclosaient des fleurs argentées sur l’anonyme nid humain qui était passé de la condition d’une enceinte éteinte à une île resplendissante dans la masse sombre de maçonnerie.
Les insectes de la nuit zézéyaient avec plus de douceur ; les aboiements de chien du voisinage s’apaisaient et les habitants des demeures voisines sentaient, sans s’en apercevoir, l’intangible présence d’une paix profonde.
Cependant, dans l’intimité domestique, se distinguait l’éblouissant spectacle de la fête, comme si une baquette magique faisait naître, des personnes et des choses, des radiations balsamiques d’entendement et de sympathie.
La salle modeste s’était habillée d’une grandeur surprenant, convertie dans un recoin délectable par le bain brillant de l’amour pur qui fixait des sourires musicaux de bonté sur chaque physionomie.
Des halos fulgurant revêtaient toutes les formes, embellissant les traits et les couleurs sous le pouvoir d’un pinceau inconnu.
Des auréoles de splendeur touchaient les habitants, des larmes d’un espoir jubilant tremblotaient furtives aux yeux illuminés de réconfort ; les visages brillaient confiants, les fronts s’imprégnaient d’une lumière ténue, les paroles résonnaient plus tendres, les cœurs se fortifiaient en de nouvelles gorgées de force et l’émotion s’élevait à des éminences méconnues, dans des transports d’irrésistible candeur.
Dans ce nattage de lumière, les passants de l’Espace respiraient, heureux, tandis que, non loin de là, des ménestrels de la Vie Supérieure vocalisaient des chansons de bonne humeur pour encourager le groupe touché d’un intense éclat.
La transfiguration ravissante et imprévue était due à la présence de Jésus, l’invité Céleste en visite à l’humble maison : là s’était installé, le culte sanctifiant de l’Evangile dans le foyer.

MEIMEI

UN MOMENT

Avant de te refuser aux appels de la charité, médite un moment sur les afflictions des autres.
Imagine-toi être à la place de celui qui souffre.
Observe tes frères relégués aux souffrances de la rue et suppose-toi contraint à une semblable situation.
Prête attention au malade abandonné et considère que demain ce sera probablement nous qui seront indigents sur la voie publique.
Examine le vieillard fatigué et pense que si la désincarnation n’arriva pas bientôt, tu n’échapperas pas à la vieillesse.
Contemple les enfants nécessiteux en te souvenant de tes propres fils.
Quand l’ambulance passera près de toi, conduisant l’infirme anonyme, pondère-toi, car un de te tes familiers qui t’est excessivement cher, y gémit peut être.
Ecoute patiemment tes compagnons livrés à l’ombre de la grande infortune et rappelle-toi que dans un futur proche, il est possible que nous nous rencontrerons dans les mêmes difficultés.
Regarde la foule des ignorants et des faibles, des fatigués et des malheureux, et en t’imaginant parmi eux, conçois la gratitude que tu éprouverais devant la miette d’amour que quelqu’un t’offrirait.
Pense un moment à tout cela et tu reconnaîtras que la charité est une simple obligation pour nous.

ANDRE LUIZ

PARMI LES ROUTES DU MONDE

Admire le travail du vent qui défait la brume déambulant sur le chemin…
Les rayons chaleureux du soleil qui tapissent l’horizon jaillissant des réverbérations d’or en flammes …
La légère poussière de pollen des fleurs qui s’élève et danse dans les airs, fertilisant la campagne en vagues d’enchantement …
La brise enchanteresse qui adoucit les vagues écumantes et multicolores dans le bouillonnement des cascades en sons dispersés …
Le parfum qui habite le sein de la rose ou qui dénonce le fruit mûr …
Les langues de feu qui lèchent l’ordure informe, aux battements d’ailes des flammes, en de larges cortèges de splendeur …
L’imperceptible poussière légère qui flotte et scintille dans l’espace …
Dans tout ceci – créations qui ne peuvent pas te passer inaperçues – il y a une idée de base qui modèle, un épanchement de bonté qui veille, un signe de beauté qui adoucit…
Tout y parle d’amour, d’amour en Dieu, principe de la charité en toutes les langues …
Combien reçois-tu de la vie sans dépenser un seul sou ?
De tels spectacles, la nature te les offre pour la satisfaction maternelle de te voir heureux en ses dons ineffables.
C’est le bien pour le propre bien que Dieu nous adresse.
C’est le bien que l’on fait pour le simple plaisir.
Le soleil, le vent, l’eau, ne réclame rien.
Ils nous enseignent à aimer sans rien demander ; à aimer toujours sans exiger.
Suis ainsi la Céleste Orientation parmi les routes du monde.
Exauce toutes les écuelles des mendiants, là où tu passes, mais ne t’en satisfait pas à peine ; le frère commun c’est notre propre familier.
Laisse que l’émotion te touche les fibres de l’âme en mille tonalités de tendresse devant l’éloquence d’un sourire enfantin, de l’affliction d’une larme de vieillesse, de l’impétuosité ou de l’incertitude d’un regard de jeunesse…
L’exemple est le plus puissant aimant de l’esprit.
La nécessité marche en rond, de vie en vie, de destin en destin.
L’argent et les possessions du corps, à la fin du voyage terrestre, sont toujours comme des poignées de boue et poussière que nous essayons de retenir en vain et qui nous échappent irrévocablement entre nos propres doigts.
Approche ton cœur, l’enchantement de faire le bien pour le plaisir que le bien te proportionne avec l’unique idée préconçue de créer la joie pour les créatures de Dieu et de donner, pour le moins, à ceux qui t’entourent, une petite partie de l’Amour Infini que Dieu nous donne.

MARIA CELESTE

FIN

 



Téléchargement | Bulletin
nous écrire | L’Agora Spirite