Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec

L'IDEAL SPIRITE

de Francisco Candido Xavier et de Waldo Veira


AVANT PROPOS

Francisco Cândido Xavier[1] , né dans l’Etat de Minas Gerais, au Brésil, est considéré l’un des principaux médiums psychographes du monde. Une de ses premières œuvres « Parnasse d’outre tombe, réunit la production de 50 poètes brésiliens et portugais qui sont déjà morts. La perfection du style par laquelle ils s’identifient, a laissé perplexe la critique du Brésil et du Portugal, car le médium possède seulement la 3ème année du premier degré. Après cela, pendant les 40 années d’activité médiumnique Chico Xavier, est ainsi nommé, a déjà psychographié 96 volumes entre la prose et le vers, dont quelques romans sont considérés chefs d’œuvres dans leur genre. Il vit modestement à Uberaba, concédant le droit d’auteur de toute son œuvre – à peu près 2 millions et 800 mille exemplaires – à la manutention d’œuvre qui assistent à la pauvreté. Sa bonté, douceur et élévation spirituelle font de lui une des personnes les plus aimées au Brésil.

Dr. Waldo Vieira, médecin psychiatre distingué, réside actuellement à Rio de Janeiro. Avec Francisco Cãndido Xavier ou seul il a psychographié 14 œuvres importantes par leur contenu scientifique et moral, entre autre « Christ Attend Pour Toi » signé par l’esprit de Balzac, ayant pour scénario la ville de Carcassonne, décrite en détails quoique l’auteur jamais l’ai visitée. Dr. Waldo Vieira co-partage la psychographie de ce livre de poche, que nous présentons maintenant comme un hommage du Brésil à Allan Kardec, dans le 1er Centenaire de sa désincarnation. A propos de cet ouvrage on peut dire qu’il a déjà été lancé en Argentine et présentée par la Phylosophical Library, de New York, sous le titre de « The World of the Spirits », et constitue un authentique « Best Seller » dans son genre.

En étroite communauté de pensées avec nos Frères Brésiliens, nous avons accepté de collaborer à la traduction et à la divulgation de l’Idéal Spirite, répondant ainsi tout simplement aux vues des Bons Esprits pour le rayonnement de l’œuvre générale entreprise par le Brésil Spirite Kardéciste. L’aide ne nous a pas manqué et les en remercions, incarnés et désincarnés. Cet ouvrage, source de forces spirituelles, a, dans toute sa simplicité, sa signification pour chaque intelligence. Il magnifie la doctrine Spirite et son idéal, tel que la Maître Allan Kardec l’envisagea c’est à dire sous le point de vue exclusivement moral. Que Dieu en soit remercié et que sa volonté soit faite.

Union Spirite Kardéciste 216 chaussée de Lodelinsart BILLY (Belgique)

IDEAL SPIRITE[2]

Un livre en miniature, des amis de la Terre, nous sollicitent – un livre de poche pour être lu en n’importe lieu, en m’importe quel endroit ; ensemble léger de feuilles simples pour divulguer la pensée Spirite sans difficulté, soit dans les intervalles de la tâche habituelle ou pendant le trajet en autobus, en excursion forfuite ou durant le repos éventuel, aux moments passés dans une salle d’attente ou en brèves opportunités d’observation et de réflexion dans les lieux publics.
De cette intention est né le présent ouvrage, dans lequel s’alignent des pages et des annotations modestes de plusieurs amis désincarnés, commentant les aspects multiples de la Doctrine de l’Amour qui nous réunit dans les mêmes aspirations.
Il est évident qu’en aucun moment on ne peut faire abstraction de l’étude suivie des diverses disciplines qui ouvrent le chemin ou le burinement de l’âme, mais la mission nous revient de faire accepter inconditionnellement son prestige : à l’école, à la bibliothèque, aux salons de lectures et aux institutions d’éducation.
En effet, la terre d’aujourd’hui, agitée, exige qu’on étende l’éclaircissement rapide à tous ceux qui, préoccupés et inquiets, se plongent dans les activités tourbillonnantes de chaque jour.
Partout, la presse répond à ses besoins en publiant des sélections et des synthèses, des descriptions, minutieuses et des condensations de multiples matières pour la facilité des lecteurs.
Dans cet ordre d’idées, le travail nous incombe d’apporter avec diligence, aux frères et associés, de l’espoir, de l’action, des réponses et des informations immédiates aux recherches adressées à notre Idéal Spirite.
Offrons ainsi à tous les compagnons l’humble fruit de l’essai réalisé, remerciant non seulement les cœurs généreux qui nous ont aidé dans une telle entreprise, mais aussi en demandant la lumière et la bénédiction de Notre Seigneur Jésus Christ pour eux et pour nous.

EMMANUEL
Uberaba, Noël 1962.

LE MAXIMUM DANS LE MINIMUM[3]

A chaque rotation de la Terre, la vie humaine devient différente.
A chaque aube, les rayons solaires distribuent dans le champ des consciences de larges semailles d’idées nouvelles.
Néanmoins, paradoxalement : « Nil novi suv sole »…
La nécessité fondamentale et inévitable du monde se poursuit… Des multitudes, mentalement enchaînées aux bastilles millénaires des préjugés et des excès, des erreurs et des vices, attendent que les vérités spirituelles leur facilitent la libération nécessaire.
• Habituellement, l’homme porte avec lui la montre ou la boîte d’allumettes, sans que de tels objets le déparent.
Pourquoi n’userait-on pas également, d’un petit marqueur d’attitudes ou d’un recueil nécessaires de pensées ?
• La jeunesse se déplace fréquemment avec un appareil photographique ou un poste transistor en bandoulière.
Pourquoi ne transporterait-on pas aussi un léger émetteur de souvenances rénovatrices ?
• La maîtresse de maison s’habitue à acheter des repas concentrés qu’elle range avec son miroir et autres objets dans le sac à main.
Pourquoi ne se servirait-on pas d’un petit paquet contenant l’aliment spirituel ?
• Le commerçant garde constamment en poche le talon de chèque ou le bloc-notes, sans vendre pour cela.
Pourquoi n’utiliserait-on pas, dans le même sens, un mémorandum éclairant ?
• En n’importe quel endroit, l’étudiant en langues compulse des dictionnaires de poche, comprenant les règles qu’il désire apprendre.
Pourquoi n’en ferait-on pas autant avec un exigu volume didactique d’orientation intime ?
La divulgation culturelle qui accompagne le rythme du progrès de tous les systèmes de publication existant dans l’actualité terrestre, nous offre la possibilité du livre de poche, qui appliqué au Spiritisme, nous proportionne aujourd’hui le maximum de thèmes Spirites dans le minimum de temps et nous facile la compréhension rapide avec notre idéal élevé à la position d’organe consulteur de la conscience.
Nous sommes tous, jour après jour, situés en des textes et des épreuves d’amélioration et de perfectionnement, et souvent la méditation d’une minute dans les instants critiques, vaut plus que les projets d’une semaine en dehors d’eux, facilite le travail d’une existence entière ou solutionne un problème de siècles.
Profitons des valeurs de l’évolution et soyons attentifs, joints à l’étude libératrice qui nous décachette les glorieux portails vers l’Infini.

ANDRE LUIZ - Uberaba, Noël 1962.

CURE ET CHARITE

Chaque fois que nous nous rapportons aux services de la cure, nous pensons justement aux infirmes qui surpassent le cadre de la diagnose commune.
Les affligés encombrent partout en attendant des soins.
Il y en a qui chancellent de faim, mendiant des rations alimentaires indispensables.
Il y en a qui tremblent déshabillés, réclamant des vêtements convenables.
Il y en a qui tombent découragés, attendant l’injection du courage.
Il y en a qui se précipitent dans les tourments de la faute, suppliant des calmants d’oubli.
Il y en a qui se troublent dans les ténèbres de l’obsession demandent des paroles de lumière pour des dragées d’amour.
Il y en a qui sont mentalement mutilés par des désillusions terribles soupirant des recours d’appui.
Et, il y en a encore, ces autres qui se sont empoisonnés d’égoïsme et de froideur, de désespoir et d’ignorance réclamant la thérapeutique incessante de l’excuse inconditionnelle.
Aide, pourtant, les malades du corps, mais ne méprise pas les malades de l’âme qui apparemment robustes, marchent sur la terre en se chargeant des infirmités occultes qui leur consument la pensée et défigurent la vie.
Tous, nous pouvons être les instruments du bien, les uns envers les autres.
N’attends pas que le compagnon s’abatte prostré ou fébrile pour lui donner l’espoir et le remède.
Aide-le, aujourd’hui même, sans l’humilier ou le blesser, vu que la véritable charité est en même temps le traitement indolore de la nécessité humaine.
Les émissaires du Christ guérissent nos maux en divin silence.
Procédons de même pour les autres.

EMMANUEL

AVISE TOI

Apprends à t’admonester, avant que la vie ne t’admoneste.
Si ton problème est de t’alimenter excessivement, expose devant tes yeux sur la table, cette légende écrite :
- Je dois modérer mon appétit.
Si la lutte advient de la paresse, accroche cet écriteau en face de ton lit, pour la réflexion de chaque matin :
- Je dois travailler honnêtement.
Si ton trouble vient de l’irritation systématique, place cet avis en évidence chez toi pour l’observation incessante :
- Je dois gouverner mes émotions.
Si ton empêchement vient de vices enracinés, porte avec toi un carton rappelant ce souvenir bref :
- Je dois me renouveler.
Si ton cas difficile est l’inquiétude sexuelle aie constamment dans ta pensée :
- Je dois contrôler mes impulsions.
Si ton point faible est dans la parole irréfléchie, éparpille ce mémorandum autour de tes pas :
- Je dois parler charitablement.
Ne crois pas à la liberté inconditionnelle. Tout droit est subordonné à un devoir déterminé. Personne n’abuse sans conséquences.
Répare les systèmes pénaux de la vie qui fonctionnent spontanément.
Les infirmités copartagent avec les excès …
Les obsessions chevauchent les déséquilibres …
Les geôles séparent les délinquances …
Les réincarnations expiatoires accompagnent les extravagances …
Corrigeons nous, nous-mêmes, avant que le monde ne nous corrige ….
Tous, pouvons proclamer les mérites de la pensée positive ; cependant il n’y a pas de pensée positive pour le bien sans pensée droite …
Le temps est le guide infatigable qui enseigne à chacun de nous aujourd’hui demain et toujours que personne ne peut réellement jouer à vivre.

ANDRE LUIZ

LA PLUS GRANDE NOUVEAUTE

Indubitablement, le monde progresse quoique avec lenteur.
Aussi, est-il naturel que la terre apparaisse chaque jour, de quelque façon renouvelée en elle-même.
Cependant, on est forcé de convenir que pour le côté externe des situations et des choses, (avec de légères modifications), ce que nous voyons maintenant, nous l’avons déjà vu.
Le soleil dont Josué supposait avoir paralysé la marche dans le combat contre le roi de Jérusalem, est le même qui éclaire le désert pour le bédouin d’aujourd’hui.
La lune qui caressait la tête de Socrate, ne souffre d’aucune différence.
La mer que Tiber fixait des hauteurs de Capri, offre actuellement le même spectacle de magnificence et de beauté.
Les grandes villes de l’heure moderne sont les héritières des grandes villes que le temps a enterré des fossés de cendre.
Les chicanes politiques qui créent la guerre, dans les jours qui passent nonobstant plus espacées, sont identiques à celles qui provoquaient la guerre au temps des pharaons.
Les écrivains d’inspiration malheureuse qui, il y a de millénaires, empoisonnaient la tête du peuple sont substitués à l’époque présente par des écrivains inconséquents qui articulent des paroles nobles et correctes en fomentant les vices de la pensée.
Indubitablement, le progrès c’est la loi ; toutefois, seule la connaissance de soi-même réussira réellement à le fonder et à le faire avancer dans les saintes fondations de l’expérience.
Pour cette raison, la plus grande nouveauté pour nous, au-dessus de tout, encoure et toujours, c’est notre possibilité immédiate de manier notre propre volonté et de perfectionner la vie en nous perfectionnant nous-mêmes.

EMMANUEL

CENT POUR UN

En n’importe quel endroit, l’oisiveté constitue du gaspillage.
Tout vibre en perpétuel mouvement, sans vide ou inertie dans la nouvelle substance des choses.
Le corps humain et le corps spirituel sont des constructions divines structurées sur des forces qui se combinent et se travaillent constamment en dynamisme sanctifiant. Soyons, pour notre foi, des pièces opérantes de l’Evangile Vif démontrant que le service est la condition de la santé éternelle.
Inculque par où tu passes la trace lumineuse de l’entendement.
Edifie le bien soit en écoutant le rire des heureux, en signalant le sanglot des compagnons infortunés ou en créant un revenu dans les trésors impérissables de l’âme.
Protège et aide depuis l’enfant malheureux, nécessitant l’appui et la lumière pour le cœur, jusqu’au pèlerin sans habitation, hôte errant des arbres du chemin.
Conserve pour médailles de mérite les mains calleuses qui bénissent en servant, la fatigue des muscles qui aident avec enthousiasme, la sueur du front qui collabore pour le bonheur de tous et les déchirures qui te rappellent les blessures rencontrées dans l’accomplissement des austères obligations.
Prions dans l’activité constructive qui ne se repose plus.
Chantons au rythme de la persévérance heureuse.
Respirons dans l’inspiration de la solidarité sans mélange.
La charité change le sacrifice en délectation, la fatigue en repos et la souffrance en euphorie.
L’air pur : défait les émanations malsaines ; l’eau limpide : dissout les résidus de l’ombre ; le soleil matinal : dissipe les ténèbres …
Mains vides ou tête inoccupée, dénoncent un cœur oisif.
Sois compagnon de l’aurore, te réveillant avec le jour dans les œuvres de patience et de bonté, d’appui et d’élévation.
La moisson du Seigneur, dans le sol infatigable du temps, garde des richesses inexplorées et des sources opulentes.
Celui qui écrit une page édifiante, sème un bon exemple, éduque un enfant, fournit une annotation qui réconforte, entretient une conversation noble ou donne un cadeau, recueillera, cent pour un, tous les grains d’amour qu’il a lancé dans la semaille de l’Eternel Bien labourant avec la vie pour la vie sans Fin.

EURIPEDES BARSANULFO

ATTENDS ET AIME TOUJOURS

Combien d’afflictions disparaîtraient au commencement, si tu savais sourire en silence ! Combien d’amertumes oubliées, si tu pardonnais le fiel !
Tu pries la paix du Seigneur, mais le Seigneur, également, attends ton concours dans la paix des autres.
Médite durant les nécessités de ton frère avant de lui apprécier le geste inopiné. En plusieurs occasions, l’agressivité avec laquelle il te blesse c’est à peine l’angoisse et la parole âpre avec laquelle il te rétribue la tendresse ; c’est uniquement la plaie du cœur que lui empoisonne la bouche.
Aide mille fois, avant de réprouver une seule.
La mare émet des courants maladifs pour n’avoir rencontrée des mains qui l’auraient séchée et le désert provoque soif et souffrance pour n’avoir pas reçu la rosée de la source.
Laisse que la pitié se transforme, dans ton cœur, en secours muet, pour que la douleur diminue.
N’étends pas le bûcher du mal avec la bûche sèche de l’irritation et de la rancune.
Attends et aime toujours.
En silence, l’arbre taillé multiplie ses propres fruits et le ciel assiégé par l’ombre nocturne décachette la gloire des astres !…
Rappelle-toi du Christ, l’Ami silencieux.
Sans revendications et sans bruit, il a écrit les poèmes immortels du pardon et de l’amour, de l’espérance et de la joie dans le cœur de la Terre.
Cherchons en Lui notre exemple dans la lutte quotidienne et, en tolérant et en aidant aujourd’hui dans l’étroite existence humaine, nous recueillerons demain les bénédictions de la lumière silencieuse qui nous ouvrira les chemins de la Vie Eternelle.

MEIMEI

PERSEVERER

« … celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé ». Jésus (Matthieu, 10 :22).

Toutes les victoires de la créature sont fruits substantiels de la persévérance.
En persévérant sans cesse dans l’édification du progrès, intellect et cœur renouvellent les itinéraires de la propre vie.
L’étudiant débutant devient l’érudit professeur.
Le curieux maladroit se transforme en artisan génial.
L’âme inexpérimentée atteint l’état d’ange.
On dirait que se constitue le triomphe évolutif d’un hymne pérennisé de constance dans l’apprentissage.
Sans fermeté et ténacité, la théorie du projet laissera à jamais le rêve du devenir.
Pour ce motif, il nous revient de rappeler la nécessité impérieuse de la persévérance depuis les moindres entreprises jusqu’aux réalisations les plus expressives du bien pour atteindre le succès durable.
Sans la flamme de la persévérance, l’éducation ne peut pas protéger l’illumination des consciences ; l’édification de la charité n’apparaît pas dans la face planétaire tel un phare bienfaisant abritant les naufragés du voyage terrestre et « l’homme d’hier » n’atteint pas la clarté de « l’homme d’aujourd’hui » par les plus grandes conquêtes de « l’homme de demain ».
Si tu désires te surpasser, rappelle toi la ferme inflexion de la voix du Christ Sublime : « … celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé ».
Abrite-toi dans la forteresse de la foi vive, en te rappelant que les moments d’afflictions qui te visitent pour plus profonds et déconcertants, ont des limites justes et naturelles et qu’il nous revient de devoir de servir, confier et attendre, pour notre propre bonheur, ici et maintenant, aujourd’hui, demain et toujours.

EMMANUEL

TU PEUX

Chargeant sur tes propres épaules les afflictions qui fustigent la Terre, le Seigneur a cru aux promesses de la fidélité que tu lui as faites en envoyant, sur ton chemin ces frères nécessiteux de plus d’amour.
Ils arrivent de toutes parts.
C’est l’épouse fatiguée attendant de la tendresse ; c’est le compagnon accablé implorant en silence de l’espoir et de la consolation.
D’autres fois, c’est le fils désorienté suppliant la compréhension ou le parent attendant des bras fraternels dans l’heure difficile.
Maintenant, c’est l’ami détourné mendiant de la compassion et de la tendresse ; après, ce sera peut-être le voisin tourmenté de problèmes douloureux, sollicitant de la bonté et de la coopération.
Cela arrive, vu que tu peux partager avec lui le travail d’aider.
Ne dédaigne pourtant pas d’appuyer le bien.
Allumons la lumière là où les ténèbres sont plus denses ; articulons la tolérance au pied de l’agressivité ; enveloppons les déchirures de la colère dans du coton de douceur ; conduisons la paix comme une source vive sur la discorde, chaque fois que celle-ci se fait incendie destructeur …
Laisse que le Maître se révèle par ta parole et par tes mains.
N’empêche pas la divine présence, au travers de tes pas, de protéger les douleurs humaines.
Et, dans ce chemin béni, après la lutte de chaque jour, tu sentiras dans l’intimité de ton âme le soleil de la joie parfaite, en répétant le cœur levé au vrai bonheur.
« Merci, Jésus, parce que dans la force de Ta bénédiction, j’ai obtenu de m’oublier en cherchant à servir ».

ANDRE LUIZ

LA NEGATION DE L’IMPOSSIBLE

Le Sublime Créateur concrétise la Possibilité Infinie dans toutes les directions et en n’importe quel secteur de travail.
Touteédification apparemment irréalisable à nos yeux est une œuvre viable dès qu’elle satisfait aux règles des lois qui nous assurent la liberté dans la route du Bien Eternel.
Alors, le juste impératif de nous conserver fidèles aux compromis et aux devoirs identifiés dans nos pas, avec confiance dans la sagesse infaillible qui nous concède ceci ou cela, conforme l’intention qui nous guide les impulsions et la persévérance que nous démontrons dans le service à faire.
Il ne nous convient pas d’enquérir quant au futur, sans embrasser les travaux que le présent nous révèle.
Il est impérieux de rester en action, tout en gardant la conscience à la lumière de l’espérance, tant que les difficultés et les obstacles nous enrichissent l’apprentissage et nous amplifient l’entendement de la Volonté Supérieure, pour lui exécuter Ses desseins.
Nous sommes appelés à une inébranlable conviction dans la victoire de la providence qui nous offre incessamment le meilleur pour nos âmes ; selon le meilleur que nous offrons au prochain.
Si nous sommes syntonisés avec Direction de la Vie, nos frontières du possible atteindront les conditions illimitées.
Dieu, c’est la négation de l’impossible ; c’est pourquoi Jésus a dit : « les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles à Dieu ».
Ainsi, il nous reste à agir avec sérénité, en reléguant à l’oubli les prurits d’inconformité qui nous pointent au cœur et en cherchant d’allonger le revenu de nos propres actes dans la semaille du Bien, vu que le Père de Justice et d’Amour veille sur toutes ses créatures dans l’omniscience parfaite et dans l’infinie bonté.
Avant la maladie, confie-toi.
Face au feu de l’épreuve, calme-toi et pense.
Avant la phase difficile, pondère-toi.
L’aide Supérieure surgit toujours.
Etudions la sagesse de nos craintes face à nos propres activités et nous reconnaîtrons, en un temps bref, que plusieurs fois lorsque nous jugeons l’adversité susceptible de nous apporter le désespoir et la faillite, on nous situe l’incompréhension ou l’entêtement qui nous poussent simplement à fuir le bien qui nous cherche du Haut.

AUGUSTO SILVA

PATIENCE

Où que tu sois, présente le nom qui te signale, l’idée qui te dirige, l’habit qui t’accueille et les signaux qui t’identifient.
Pour ton propre bénéfice, n’oublie pas de charger, où tu vas, l’énergie de la patience qui t’assure la sérénité.
Si quelqu’un t’annonce des catastrophes éminentes comme s’il apportait en bouche la criaillerie de médisance, écoute avec patience et tu percevras que la vie reste en activité au dessus de toutes les calamités, à la manière du soleil qui brille invariablement sur toutes les averses.
Quand l’épreuve te visite, à la manière d’un gros vent destructeur, souffre avec patience et tu cueilleras en elle une vigueur renouvelée semblable à l’arbre qui se refait de l’angoisse de la taille.
Devant le coup qui atteint tes fibres les plus intimes, supporte avec patience les douleurs du réajustement et tu cicatriseras valeureusement les blessures du cœur en conquérant les lauriers de l’expérience.
Tu souffres une inespérée injure d’êtres chers qui te doivent de la tendresse ; cependant, passe au travers d’elle avec patience et demain ils seront plus affectionnés et plus amis.
Tu tolères la désertion de compagnons chers qui te laissent dans les mains le sacrifice de durs travaux accumulés ; malgré cela, poursuis avec patience le travail que le monde t’a réservé et plus tard tes idéaux et tes services s’érigeront pour l’aliment et le refuge en leur faveur.
L’irritation, c’est la déroute préalable.
La plainte, c’est la participation du meilleur à faire.
Réclamer, c’est compliquer.
Censurer, c’est détruire.
Pour tous les maux qui te blessent, use de la diète de patience en assurant ta propre restauration.
Et chaque fois que nous sommes induits à condamner quelqu’un pour telle ou telle faute, faisons l’inventaire de nos propres faiblesses et nous reconnaîtrons à l’instant que nous nous rencontrons debout, en conséquence de la Patience inépuisable de Dieu.

EMMANUEL

NE DEDAIGNE PAS BRILLER

Oui, il était accusé d’un crime, et avait été emprisonné par les hommes.
Tous indiquant dans le masque de ce visage que la beauté avait fui.
Traits durs et irréguliers.
Peau sans couler et sans sève.
Cheveux rares et négligés.
Front marqué par des rides profondes.
Yeux amortis par les désespoirs cachés.
Nez aquilin et difforme.
Bouche large aux coins resserrés.
Maxillaires proéminents.
Air de tristesse et de préoccupation.
Et il marche vacillant.
Tourment à la vue …
Soudain, l’homme sourit et un souffle de sympathie donne une vie nouvelle à sa physionomie. Tous ses traits s’améliorent comme si un puissant flambeau intérieur fut allumé inespérément.
Il n’était plus le même homme. Déjà il ne semblait plus un criminel…

***

Mon ami, avez vous déjà observé l’effet rénovateur d’un sourire ?
Sourire, c’est le rayon de lumière de l’âme.
Et la lumière, même encore dans l’abîme, c’est toujours la splendeur de Haut vainquant les ténèbres.
Ne refuse pas le cadeau d’un sourire à qui que ce soit.
Souris dans la difficulté.
Souris dans la lutte.
Souris dans la douleur.
Ton âme doit être un soleil divin.
Ne dédaigne pas briller.

VALERIUM

FOI ET CHARITE

On dit qu’au nom du Christ, toute personne de foi vive souffre incessamment dans les œuvres de charité ; en voici l’explication plausible :
Les esprits pessimistes acceptent la déroute de quelques initiatives, avant de les commencer.
Les égoïstes se plaisent dans leurs propres convenances.
Les faibles ne respectent pas les heures.
Les frivoles vivent attachés à l’espoir des situations et des choses.
Les inconséquents oublient les compromis.
Les opportunistes veulent des avantages et des lucres immédiats.
Les vaniteux méconnaissent intentionnellement la nécessité des autres.
Les impulsifs créent les problèmes.
Toute personne, cependant, qui se confie dans le Christ est, par conséquent, quelqu’un qui cherche à servir en s’assimilant les exemples et les leçons ; et, par cela même, est indiquée par lui au travail du bien.
Il est donc inutile d’appeler les paresseux et les indifférents.

ANDRE LUIZ

DONATEURS DE SUEUR

Tous les jours surgissent, ci et là, ceux qui cherchent des donateurs …
Des débiteurs de la finance terrestre cherchent des donateurs d’emprunts dans des instituts de monnaie.
Des adeptes de tel ou tel parti politique, cherchent des donateurs de charges publiques.
Des étudiants cherchent des donateurs d’instruction dans la sphère universitaire.
Des femmes cherchent des donateurs d’élégance dans le camp de la mode.
De toute part, surgit des systèmes de prudence et de défense en évitant des perturbations et des désastres.

***

De telles observations nous engagent à accepter l’impérieuse nécessité de discipliner la force mentale, dont le dérèglement, non seulement in utiliserait les meilleurs opportunités de ceux qui la transforment en cravache magnétique de la révolte, mais aigrirait aussi les esprits en leur torturant le chemin.
La colère est toujours une porte ouverte au domaine de l’obsession.
Consultons les pénitenciers, où gisent, ségrégés, des milliers de compagnons tombés sous le coup du marteau destructeur ; donnons une entrevue aux suicidés, exilés dans des régions de régénération et de regret au-delà de la tombe ; écoutons plusieurs de ceux qui ont laissé inespérément le corps physique ou ont été cueillis par la mort obscure et écoutons la grande partie des aliénés mentaux qui, errent dans les maisons de santé et de repos, tels les mutilés de l’esprit, relayés à la périphérie de la vie et nous rencontrerons l’explosion dévastatrice de la colère dans la genèse de tous les supplices qui leur étranglent l’âme.
Considérons tout cela et chaque fois que l’irritation nous fait des signes de loin, il faut que nous offrions, promptement à l’inondation des pensées d’agressivité et de vengeance, de violence et de désespoir, un rempart silencieux avec le barrage de la prière.

EMMANUEL

CHRETIENNEMENT

Connais-toi, toi-même.
Il y a des personnes qui parcourent le monde entier en se cherchant elles-mêmes.

Protège ton cops physique.
Toute indiscipline peut donner du travail aux fossoyeurs.

Sanctifie ta parole.
Des animaux de la terre, seul l’homme possède de la désinvolture pour parler.

Surpasse le vice.
Si tu ne domines pas l’habitude, l’habitude finit par te dominer.

Aide pour le bien.
La lutte pour la conservation des biens, crée aussi des blessures et des rides.

Oublie le mal.
Vive le Chrétien, de telle manière que personne ne désire son absence.

Ne réclame pas.
Le Seigneur de l’Univers, projette les lois, mais ne fait pas d’exigence.

ANDRE LUIZ

PRIERE DE L’AUTRE

Je ne sais qu’avec mon geste inopiné, je t’ai blessé sans le vouloir.
Tu prétendais un appui et j’ai failli quand tu nécessitais plus de protection.
Tu attendais de la joie et des consolations à travers mes lèvres et je t’ai détruit l’espoir…
Cependant, je reviens te voir et je te prie humblement de me pardonner.
Tu as écouté ma parole correcte tu m’as jugé en pleine lumière sans apercevoir l’ombre de la ronce enclavé dans mon âme.
Tu m’as regardé en habit de fête, mais tu n’as pas vu les blessures de désenchantement et de faiblesse que je porte encore dans le cœur.
Quelquefois, à ceux qui fatigués de pleurer me cherchent pour des mérites que je n’ai pas, je leur donne du courage en dispersant les trésors d’amour des Esprits généreux qui me soutiennent. Toutefois, au moment même où tu me cherchais, je pleurais sans larmes dans les derniers rayons de solitude. C’est peut-être pour cela que je n’ai rencontré que froideur à t’offrir.
Pardonne-moi le désespoir, quand tu me demandais de la douceur et excuse-moi de t’avoir réprouvé quand tu attendais de la compréhension.
Laisse, cependant, que je t’embrasse à nouveau et alors tu liras dans mes yeux ces brèves paroles qui se sont arrêtées dans la bouche ; pardonne-moi la faute et aie de la compassion pour moi.

MEIMEI

SYNONYMES


Berceau - Opportunité
Tombe - Révision
Famille - Lien
Maison - Refuge
Société - Ecole
Métier - Devoir
Instruction - Culture
Education - Perfectionnement
Travail - Rénovation
Service - Bénédiction
Expérience - Prévoyance
Coopération - Sympathie
Difficulté - Enseignement
Pardon - Libération
Douleur - Correction
Temps - Concession
Vérité - Equité
Conscience - Guide
Charité - Sauvetage
Amour - Dieu

ANDRE LUIZ

CULTURE GRATUITE

Au-delà de la culture primaire de l’intelligence, l’homme paie sur Terre tous les bénéfices de la connaissance plus élevée.
Pour le curriculum de plusieurs disciplines, on lui demande des matricules, des taxes, des honoraires et des émoluments divers, dans les maisons d’enseignement supérieur.
Si l’on veut des professeurs pour une matière dans laquelle on se voit arriéré, on est contraint aux dépenses extraordinaires.
Si l’on décide pénétrer le domaine des arts on est obligé de payer les cours de solfège ou d’initiation à l’art du pinceau.
Cependant, pour nos acquisitions sublimes, le Seigneur permet que la Doctrine Spirite ouvre actuellement sur la Terre de précieux cours d’élévation, dans lesquels la culture de l’âme ne demande rien à la bourse des apprentis.
Chaque temps du Spiritisme est une école ouverte à nos plus hautes aspirations et chaque réunion doctrinaire est une leçon susceptible de nous habiliter aux plus amples conquêtes par le chemin terrestre et par la Vie Supérieure.
Pour l’administration de ces valeurs éternelles, il n’y a pas de prix monnayé.
Chaque élève de l’organisation rédemptrice peut comparaître les mains vides, en apportant simplement le signal du respect et de l’attention.
Jésus, le Maître des Maîtres, est passé parmi les hommes sans rien recevoir pour Ses Divins Enseignements. Et le Spiritisme qui revit en lui maintenant les bénédictions d’amour, peut être comparé à l’institut mondial d’éducation gratuite, nous conduisant tous, sans exigence et sans paiement, de la vallée obscure de l’ignorance aux monts de la lumière.

SCHEILLA

EN TOI

L’homme porte en soi les instruments indispensables à la gestion de sa propre paix dans l’effort du progrès.
Un haut parleur adapté à la gorge.
Deux machines cinématographiques incrustées dans les globes oculaires.
Deux graveurs de sons cachés par les oreilles.
Une petite grue attachée à chaque épaule.
Deux supports locomoteurs fixés au tronc.
Tout cela, excepté des dizaines de mécanismes compliqués qui agissent inter dépendamment, dans la structure de sa machine organique.
La pensée c’est l’électricité qui mouvemente toute la machinerie, et un certificat de garantie stipule un délai fixe à son fonctionnement normal, quand usé avec discipline constante pour des fins élevées.

Examine l’application de la machine par laquelle tu te manifestes.
Comme cela arrive à certaine construction mécanique ton corps physique peut être employé pour édifier ou pour détruire, devant travailler dans un rythme uniforme pour ce défaire de la rouille et combattre sa propre dépense énergétique.
En toi existent les causes de ta déroute et en toi fibre les forces de ton triomphe.

ANDRE LUIZ

AUJOURD’HUI, OUI

Hier - Passé
Demain - Futur
Aujourd’hui - Maintenant

Hier - Promesse
Demain - Probabilité
Aujourd’hui - Action

Hier - Semblait
Demain - Qui sait ?
Aujourd’hui - Sans doute

Hier - Désir
Demain - Changement
Aujourd’hui - Opportunité

Hier - Désir
Demain - Changement
Aujourd’hui - Opportunité

Hier - Semaille
Demain - Récolte
Aujourd’hui - Sélection

Hier - Pas plus
Demain - Peut-être
Aujourd’hui - Oui

Hier - A été
Demain - Sera
Aujourd’hui - Est

Hier - Expérience acquise
Demain - Nouvelles luttes

Aujourd’hui, cependant, c’est notre heure de faire et de construire.

EMMANUEL

AUMONES MEPRISEES

Accomplir ses propres devoirs sans attendre que les amis nous tissent des lauriers de gratitude.
Taire toute plainte.
S’abstenir de la plaisanterie dans les conversations de fond édifiant pour ne pas décourager la responsabilité naissante.
Ecrire des pages consolantes et constructives dans la prétention d’être compris ou loué.
Prêter des faveurs opportunes au prochain sans penser qu’il nous doive quelque chose, même le remerciement le plus simple.
Reconnaître que les fautes des autres pourraient être les nôtres, afin que nous sachions leur pardonner sans condition.
Ne pas supposer que l’auditeur ou les auditeurs soient obligés à penser comme nous.
Ecouter, sans sourire moqueur, les fautes d’un débutant s’exprimant dans une assemblée, afin qu’il ne se sente pas frustré dans ses intentions de bien faire.
Ne pas attribuer, à un autre, telle faute encourue pendant le service.
Aider les frères moins heureux sans leur censurer la conduite passée.
Ne pas accuser ni critiquer les gens sous le prétexte d’être absents.
Garder le silence devant les grands ou les petits scandales sans faire des observations déprimantes, mais prier en faveur de ceux qui les ont provoqués.
Ne pas réclamer d’hommages affectueux dans telle ou telle circonstance.
Ecouter avec respect la parole ou la dissertation fastidieuse, sans offenser celui qui parle.
Eviter la médisance des gestes, attitudes et paroles lorsque nous les avons observés ou entendues.
Substituer spontanément et sans aucun commentaire défavorable dans les bonnes œuvres, le coopérateur en faute dans les activités prévues.
Exécuter avec sincérité les obligations que la vie nous prescrit, sans la préoccupation d’envahir les tâches du prochain.
N’opposer aucune contradiction aux opinions de l’interlocuteur et l’aider, sans présomption, à comprendre la vérité au moment adéquat.
Oublier les obsessions dans lesquelles les autres s’entourent et méditer dans les obsessions dons nous sommes encore victimes.
Aimer sans demander que les êtres chers se convertissent en bibelots de nos caprices.
Ne pas exiger, des créatures humaines la perfection morale que nous sommes tous loin de posséder.
Laisser les compagnons libres autant que nous aspirons l’être à notre tour, afin de rencontrer le bonheur.

MILITÃO PACHECO

CHAGRIN

Si le chagrin frappe à notre porte, vous engourdissant la tête ou vous paralysant les bras, fuyez cette intoxication mentale tant que vous le pouvez.
Si vous êtes malade, faites attention au corps infirme, convaincu que ce n’est pas avec des larmes que vous rétablirez une horloge défectueuse.
Si vous vous êtes trompé, cherchez à considérer votre faute, en ajustant votre chemin sans vanité en en reconnaissant que nous n’êtes ni le premier ni le dernier à se rencontrer dans une erreur qui demande correction.
Si vous avez succombé à la tentation, levez-vous et poursuivez votre tâche que la vie vous a signalée, dans la certitude que personne ne rédime une dette au prix d’une plainte inutile.
Si les amis ont déserté, pensez à l’arbre qui parfois a besoin d’être taillé afin de renouveler sa propre existence.
Si vous possédez dans votre famille un nid d’affliction, il est indispensable d’annoter que le bénéfice de l’éducation demande la base scolaire.
Si vous avez souffert de préjudices matériels, rappelez-vous que dans beaucoup d’occasions la perte de la bague c’est la défense du bras.
Si quelqu’un a offensé votre dignité, oubliez les ressentiments, pondérant que la créature de bon sens ne s’ornera jamais avec une boite à ordure.
Si l’impatience marque vos gestes habituels, calmez-vous en observant que les petits déséquilibres intègrent finalement les grandes perturbations.
Quel que soit votre problème, rappelez-vous que tout chagrin est l’ombre destructrice et qu’une ombre réussit à rester dans le cœur qui s’applique au travail, cherchant à servir.

ANDRE LUIZ

L’EPOUVANTAIL

L’astucieux chef des ténèbres a réuni ses acolytes, retour d’une petite expédition terrestre où ils étaient allés combattre les Spirites en essayant de les faire tomber sous leur dépendance.
- Moi, dit un de ces persécuteurs sarcastiques, j’ai torturé la tête d’un fervent prédicateur d’Allan Kardec, lui empêchant l’accès de la tribune pour plus de deux mois.
- Excellent, dit le manitou, toutefois, cela provoqua le concours de nombreux bienfaiteurs.
- Moi, railla un autre, j’ai réussi à provoquer la chute d’un enfant annulant ainsi, pour deux semaines, la coopération d’un laborieux médium guérisseur.
- Très bien, accorda le directeur des lieux sombres, mais rien ne fut résolu, vu l’intervention du monde du plan supérieur …
Les autres relatèrent diverses activités inférieures sans que le guide cruel exprima un plus grand enchantement.
Cependant, l’un deux informa :
- J’ai rencontré un groupe de Spirite convaincus et dévoués et j’ai obsédé leurs pensées en leur disant qu’ils étaient imparfaits, imparfaits, imparfaits, jusqu’à ce que tous le croient… Alors, se considérant indignes, ils ont croisé les bras et sont restés là, abattus et découragés !
Le ténébreux dirigeant éclata de rire et recommanda à la troupe sombre de lever d’urgence, à chaque semaille du Spiritisme, l’épouvantail de l’imperfection.

HILÃRIO SILVA

DANS LE MONDE INTIME

Pour tous les problèmes qui se rapportent à la construction et à la production, dans les cercles extérieurs de la nature, nous appréhendons les recours drastiques à la base des réalisations nécessaires.
C’est l’attrition, dans la direction du progrès, polissant, sarclant, corrigeant, perfectionnant …
La Terre, dans la plantation tolère le sillon de la charrue qui lui blesse le corps soumis.
Le fruit mûr reçoit le coup du moissonneur, le jour de la récolte, de manière à transformer en pain qui sustente la table.
Avant que l’asphalte complète la sûreté de la route, il faut que le sol supporte les attaques du pic.
La pierre de la montagne, pour arriver brute au travail de l’homme, souffre presque toujours de l’explosion contrôlée.
Le minéral, avant de s’élever au niveau de l’industrie passe par le haut fourneau.
Le marbre, candidat au chef d’œuvre, se soumet à la pression du ciseau.
La plante, pour verser la sève nutritive ou curative, se soumet au coup de l’incision.
En chirurgie, l’organe malade, pour se rétablir, expérimente les coups de bistouri.
Les instruments les plus variés aident l’homme à expurger, édifier, polir, renouveler…
Cependant, dans les grands conflits du sentiment devant les tempêtes morales et les épreuves contraignantes qui tourmentent l’âme et convulsionnent la vie, le médicament indispensable sera toujours la constance de la patience engendrant la force de la patience.

EMMANUEL

DANS LE SERVICE D’ASSISTANCE

Cesse de brandir le fouet de la condamnation sur les aspects de la vie de ton prochain.
Oublie l’aigreur de l’ingratitude en défense de ta propre paix.
Ne prétends pas refaire radicalement l’expérience du prochain sous prétexte de l’aider.
Déplace les conditions de vie et les objets d’usage personnel, capables d’occasionner l’humiliation indirecte.
Evite de mettre à l’écart les moins heureux comme étant proscrits à la fatalité de la souffrance.
N’attends pas de la compréhension et de la pondération de l’estomac vide.
Accepte de bonne volonté les petites faveurs avec lesquelles quelqu’un cherche à te rétribuer les signaux de fraternité et les souvenirs simples.
Sois prodigue d’attention avec l’ami en plus grande épreuve que la tienne, en défaisant les apparentes barrières qui peuvent surgir entre lui et toi.
Conserve un invariable climat de confiance et de joie au contact des compagnons.
Ne refuse pas de donner de l’affection, de l’expansivité et de la douceur, avec la certitude que la violence est inconciliable avec la bénédiction et la sympathie.
Soutiens la ponctualité dans tes compromis et ne montre jamais de l’impatience ou de l’irritation.
Dispense les intermédiaires dans les tâches les plus simples et exécute ce que tu promets.
Maintiens l’uniformité de la gentillesse, en n’importe quel endroit, avec toutes les créatures.
Rappelle-toi que l’aide contient de la bonté et de l’humilité, de la franchise et de la solidarité, pour être non seulement joie et réconfort pour celui qui donne et celui qui reçoit, mais aussi sûreté et bonheur sur le sentier de tous.

ANDRE LUIZ

MESSAGE DE L’HOMME TRISTE

Tu es passé près de moi avec une certaine sympathie, mais quand tu m’as vu les yeux fixes, tu t’es demandé pourquoi je flânais dans la rue.
Peut-être est-ce pour cela que tu as hâté le pas et quoique je voulusse t’appeler, ma parole mourut dans la bouche.
Il est impossible que tu aies supposé mon renoncement au travail ; pourtant aujourd’hui encore j’ai frappé en vain, d’atelier en atelier…
Plusieurs m’ont dit que j’avais dépassé l’âge pour gagner directement mon pain, comme si la maturité du corps fut une condamnation à l’inutilité, et d’autres méconnaissant que j’avais vendu mon meilleur habit pour soulager l’épouse malade, m’ont congédié rapidement, me croyant un vagabond sans profession.
Lorsque je regardai la vitrine, je ne sais pas ce que tu as pensé quand le garde m’a arraché de ma contemplation et m’a crié des paroles sévères, comme si j’étais un vulgaire malfaiteur.
Crois cependant que, même légèrement, l’idée de vol ne m’est passée par la pensée ; avec peine, j’admirais les gâteaux exposés qui me rappelaient mes petits fils affamés qui m’embrassaient, quand je retournerais à la maison.
J’ignore si tu as observé les personnes qui me lançaient des plaisanteries, me croyant ivre, parce que je tremblais, appuyé au poteau ; elles se sont éloignées toutes avec un évident mépris. Je n’ai pas eu le courage de leur expliquer que je n’avais pris aucun aliment depuis trois jours …
A toi, cependant, qui m’as fixé sans peur, j’ose demander appui et coopération.
Je remercie le cadeau que tu m’as tendu ; nonobstant, au-dessus de tous, au nom du Christ que nous disons aimer, je te demande de me rendre l’espoir, afin que je puisse honorer avec joie, le don de vivre.
Pour cela, il suffit que tu t’approches de moi, sans nausée, afin que je sache en dépit de toute mon infortune que je suis encore ton frère.

MEIMEI

UNE MINUTE

En une minute, à peine on peut toujours faire quelque chose d’utile comme :
• Rédiger un télégramme
• Ecrire un billet fraternel
• Poster une lettre
• Téléphoner un message
• Prêter une information
• Laver un linge
• Offrir un verre de lait
• Saluer quelqu’un
• Epousseter un meuble
• Arroser une fleur …
• Ne méprise pas la minute.
Emploie-la bien, mon ami, car dans une minute tu finiras de lire les informations de cette page.

VALERIUM

SIGNAUX D'ALARME

Il y a dix signaux rouges, dans les chemins de l’expérience, indiquant des chutes probables dans l’obsession :
- Quand nous entrons dans le champ de l’impatience.
- Quand nous croyons que notre douleur est la plus grande.
- Quand nous pensons voir de l’ingratitude chez les amis.
- Quand nous imaginons de la méchanceté dans les attitudes des compagnons.
- Quand nous réclamons, appréciation et reconnaissance.
- Quand nous supposons que notre travail est excessif.
- Quand nous passons la journée à exiger des efforts sans prêter le moindre service.
- Quand nous prétendons rechercher l’abandon de nous-mêmes, en nous adonnant à l’alcool ou à la drogue.
- Quand nous jugeons que le devoir est à la charge des autres.
Toutes les fois qu’un de ses signaux vient à surgir dans le tourbillon de nos idées ; la Loi Divine est présente, nous recommandant la prudence de nous arrêter par le secours de la prière ou par la lumière du discernement.

SCHEILLA

DECALOGUE DE PERFECTIONNEMENT

1. Diminue tes propres nécessités et augmente tes concessions.
2. Intensifie ton travail et réduis le temps qui ne te profite pas.
3. Elève tes idées et réprime tes impulsions.
4. Libère « l’homme du présent » dans la direction de Jésus et emprisonne « l’homme du passé » qui vit encore en toi.
5. Veille sur tes gestes et comprends ceux du prochain.
6. Persévère dans l’étude noble, et reconnais dans la vie, l’école sacrée de notre ascension vers Dieu.
7. Juge-toi toi-même et pardonne indistinctement.
8. Parle avec humilité et écoute avec attention.
9. Médite en réalisant et prie en servant.
10. Confie-toi dans l’Amour de l’Eternel et rends un culte quotidien aux obligations dans lesquelles Lui-Même nous a situé.

ANDRE LUIZ

PRIERE ET SERVICE

La prière est une demande de la créature au Créateur.
Le service est une condition que la loi établit pour toutes les créatures afin que le Créateur leur réponde.
La méditation étudie.
Le travail réalise.
Observons la propriété de l’accord dans les cadres simples :
- La graine noble est une demande silencieuse de la nature afin d’obtenir des plantes et du pain.
Mais, si le cultivateur ne développe pas l’effort convenable, la supplication vive disparaît.
- Le livre édifiant est un appel sublime de l’esprit afin que se développe l’instruction est la culture.
Mais, si l’homme n’examine pas attentivement ses feuilles et apprenant, la sage prière fane en vain.
- La musique, même divine, si elle existe exclusivement dans la portée, n’est qu’une mélodie qui n’est pas née.
L’invention sans expérience, c’est un raisonnement mort.
Prions mes frères, mais prions en servant.
- Une construction concrète ne se réalise pas sans plan convenable.
Mais la parole, pour plus belle qu’elle soit, sans une construction qui lui corresponde, sera toujours un rêve momifié dans des planches de géométrie.

ALBINO TEIXEIRA

SOYONS SIMPLE

« Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Jésus (Luc 18 :16).

Le progrès de la succession constante des labeurs variés, surgit dans toutes les faces de l’activité humaine.
Un effort accompagne l’autre, un objectif plus perfectionné modifie les mouvements de la créature.
Vie après vie, génération après génération, l’humanité chemine en recevant de la lumière et du burinement.
Toute la vie future, cependant, dépend inévitablement de la vie présente ; comme toute récolte prochaine dérive de la semaille actuelle.
L’enfance signifie, pour cela, les vibrations de l’espoir pour les jours futurs, quoiqu’elle se caractérise avec fragilité.
L’ingénuité des pensées et la tendresse des manières donnent à l’enfant les traits de virginité sentimentale nécessaire à l’esprit pour grimper les stages supérieurs de l’évolution.
Voilà pourquoi, le Seigneur, avec beaucoup de sagesse, a élu dans l’enfance le symbole de la pureté indispensable à la sustentation de l’être dans la Vie Majeure.
Dans la période enfantine, nous rencontrons les preuves irrécusables que les âmes possèdent, au fond d’elles-mêmes, les conditions potentielles pour l’état angélique.
Il est donc urgent que nous sachions vivre, avec la simplicité des petits, dans la route de la maturité, en renonçant aux expressions inférieures de l’égoïsme et de l’orgueil ; de l’astuce et de la cruauté, qui tant de fois se cachent dans les gestes de noblesse apparente.
Dans le Royaume de Dieu, personne ne grandit par la méchanceté.
Soyons simple en vivant spontanément le bien.
Observe donc en toi les signaux positifs que tu conserves de l’enfance, comme indices de valeurs morales pour l’excursion de l’escalade.
Sois un enfant en face du mal qui trouble et blesse, réalisant la sublimité de tes sentiments dans la création de l’amour pur, parce que c’est seulement dans l’amour pur que nous rencontrerons l’accès à l’Eternelle Sublimité à laquelle nous sommes tous destinés.

EMMANUEL

L’UNIQUE MESURE

La carte d’identité donne des renseignements sur ta personne humaine.
Le calendrier parle de ton âge physique.
L’horloge marque ton temps.
Le mètre spécifie les dimensions de ton corps.
L’altitude révèle la localisation transitoire au niveau de l’océan.
L’encre imprime tes empreintes digitales.
Le travail démontre ta vocation.
La radiographie facilite l’examen de tes organes.
L’électrocardiogramme détermine les oscillations de ton muscle cardiaque.
Tous les états et conditions, réalisations et nécessités, peuvent être définis par des machines inventions, instruments, appareils, laboratoires et fiches de la Terre ; cependant, n’oublie pas que le service prochain, c’est l’unique mesure qui fournit l’exacte nouvelle de ton mérite spirituel.

ANDRE LUIZ

EXPERIENCE ACTUELLE

L’évolution est la transition de l’être, de la condition d’esclave à celle de seigneur de son propre destin.
Ames longuement endettées, nous sommes maintenant disciples du bien. Et encore dans l’étage de l’expérience actuelle, parfois inconscientes et distraites, si nous apprenions, nous ferions secret de ce que nous savons ; si nous gagnions, nous élèverions le monopole de ce que nous avons ; si nous nous émotionnions, nous dissimulerions ce que nous sentons en préjudice de nos semblables.
Pour ces raisons, nos esprits sont fréquemment aveuglés – ils ne voient pas les bénédictions de la Providence ; sourds – ils n’écoutent pas les voix qui viennent d’en Haut ; muets – ils ne confessent pas leurs propres fautes.
Cependant, nous devons considérer que personne n’ajoute une parcelle d’imperfection à l’œuvre impérissable de Dieu, de laquelle nous participons inévitablement, dès que nous avons été crées, vu que toute manifestation impure a la durée d’un instant devant l’Eternité.
Aussi, ne te chagrines pas à cause des conditions difficiles – quelles qu’elles soient – dans lesquelles tu te trouves, durant la longue marche terrestre.
Si la Loi concède le corps conforme à l’esprit, n’oublie pas que les meilleures positions devant le monde, sont celles qui nous offrent des inhibitions physiques, des difficultés de naissance, des héritages physiologiques d’amère teneur, des luttes et des obstacles incessants, des adversités et des épreuves successives, puisque c’est seulement dans le cercle de ces désavantages apparents que nous surpassons nos anciens défauts moraux et que nous nous déclarons candidats aux Stances Resplendissantes de la Vie Majeure.
Etudie tes facilités du moment qui passe. Presque toujours avec l’obsession, elles entrent dans ta vie humaine à bras ouverts …
Si tu portes ta conscience harponnée pour le remords, ne t’abandonne pas inerte à l’aiguillon qui te blesse la tête. Cherche à refaire le destin, en aidant les autres, heure après heure, sans oublier que si le sourire est un idiome international, le gémissement l’est aussi …
Et en aidant, agis très vite, vu que le remède qui arrive trop tard, perd de son efficacité pour combattre la maladie qui a déjà évolué.
Examinons par intuition l’abîme du passé, dans notre immensité, car la faute, en forme de tentation, s’y interpose dans le présent, jusqu’au rachat final de nos propres dettes ; cependant, même ainsi, applique-toi au travail et calme-toi par l’espoir, parce que même dans les plus denses ténèbres, personne ne vit privé de la Solidarité Divine.

LAMEIRA DE ANDRADE

HAUT CHEMIN

Au-delà de la mort, dans la libération des forces émotives qui se sont écartées de la matière plus dense, les joies sont fulgurations croissantes de l’esprit ; cependant, dans le même principe, les douleurs de la conscience atteignent le superlatif de l’angoisse.
En vue de cela, le remords en nous est tel un appui d’angoisses morales avivant la mémoire de nos fautes avec l’épouvantable pouvoir de répétition.
Nous chargeons de cette manière, au-delà de la tombe, le fardeau de nos fautes, exhibant constamment le spectacle de nos propres faiblesses et nous implorons la réincarnation sachant que le corps physique est l’instrument capable de nous réhabiliter.
En ces circonstances nous n’épargnons ni supplications, nous en ménageons ni promesses, nous ne mesurons ni vœux, nous ne sous estimons aucun sacrifice …
Nous commandons services et luttes, en signalant l’inquiétude de l'avide qui demande de l’eau.
Nous aspirons à apaiser les passions, à purifier les sentiments, à rédimer les délits, à sanctifier les liaisons et à élever des expériences dans la conquête de notre rénovation.
Et, presque toujours, nous renaissons en dures difficultés afin de nous rédimer à la façon de l’élève interné dans l’école pour s’éduquer.
Ne refuse pas ainsi l’épreuve ou le problème que le monde t’impose dans les heures brèves du passage sous la brume de la chair. La maladie, l’inhibition, le rêve torturé, le parent difficile, la séparation temporaire ou l’infortune domestique, représentent des cours rapides de régénération personnelle, auxquels nous sommes appelés au propre burinement.
Rappelle toi que tu reviendras demain par le foyer de lumière d’où tu es venu.
N’empêche pas que la sueur du travail ou les pleurs de la souffrance te dissolvent les ombres du cœur.
Tout le mal d’hier ressuscite dans le mal de maintenant pour que le bien apparaisse et reprenne le gouvernement de la vie.
L’erreur désajuste.
La douleur restaure.
C’est pour cela que, entre l’illusion qui obscurcit et la vérité qui illumine, la réincarnation sera toujours le haut chemin du recommencement.

EMMANUEL

COMPRENONS


L’objectif de la vie sur la Terre ne se constitue pas de l’autorité, de la beauté ou du confort éphémère.
• C’est le perfectionnement spirituel.

La fraternité pure n’exprime pas, la partialité de classe ou de croyance, de patrie ou de parti.
• C’est une bénédiction d’amour et d’entendement.

La finalité de l’éducation ne se résume pas dans le respect aveugle au traditionalisme et aux préjugés.
• C’est la discipline aux propres impulsions.

La machine n’existe pas pour automatiser l’expérience.
• C’est un recours à la prospérité générale.

L’évangélisation de l’enfance ne consiste pas à la conditionner à nos idées.
• C’est le procès de l’émancipation enfantine par la compréhension de la justice et du bien.

L’exercice professionnel n’admet aucune concurrence déshonnête en éloge de l’ambition.
• C’est l’opportunité de secourir tout le monde.

La connaissance supérieure ne représente aucun acheminement au bonheur contemplatif.
• C’est la libération de l’erreur avec la responsabilité dans la conscience.

La charité n’exprime pas la vertu, seulement en relation avec nos inclinations affectives.
• C’est une solution à n’importe quel problème.

Ta foi ne représente pas un idéal exclusif pour le futur.
• C’est une force constructive pour aujourd’hui.

Ton étude ne se restreint pas à modeler ton existence à l’existence des autres.
• C’est une arme vive pour la réforme de toi-même.

L’amélioration morale ne transparaît pas à travers des titres atteints par les hommes pour les plus honorables qu’ils soient.
• C’est une lumière qui se manifeste pour ton bon exemple.

ANDRE LUIZ

MESSAGE AU SEMEUR

Semeur, tu t’es éveillé à la clarté de l’aurore et tu as commencé à semer…
Le dur labour exigeait de la sueur et journellement, entre la rosée du matin et la clarté des étoiles, tu as défriché le sol, rendant calleuses tes mains.
Devant des sacrifices, les plus aimés ont cessé de te fréquenter, avides de confort … Mais, quant tu t’es vu seul sans personne désirant tes paroles, la nature a parlé avec toi ; au nom du Ciel, et tu as écouté, surpris, les prières de la semence, à l’instant de mourir, abandonnée pour être fidèle à la vie ; tu as écouté les confidences des rosiers, subjugués dans la glèbe, dont les fleurs brillent dans les salons, sans que leur soit donné un autre droit sinon celui de respirer entre des rudes épines ; tu as recueilli l’histoire du blé qui t’a raconté, encore dans les frappes d’or, comme il serait trituré entre les dents pointues d’implacables moulins, afin de servir dans la maison des hommes ; et de vieux arbres écorchés et souffrants t’ont fait sentir que Dieu leur avait enseigné en silence à protéger tendrement les mains criminelles qui leur coupent les branches …
Consolé et heureux, tu as travaillé, Semeur !
Un jour, pourtant, le champ a surgi orné de parfum et de beauté, et sont apparus, ceux qui t’ont exigé la récolte pour la fête du monde …
Tu as pleuré la séparation des plantes chères ; cependant, personne n’a vu tes larmes secrètes entre les rides du visage.
Tu étais seul devant les multitudes qui te disputaient les fruits, et pour ne pas savoir argumenter devant les assemblées, et parce que ta simple présence n’offrait aucune perspective d’enchantement social ; les rares amis de ta cause ont jugé prudent de se taire, honteux de la rigueur de tes âpres disciplines et de la pauvreté de ton habit ; mais Dieu t’a poussé de tes biens les plus humbles, tu as cherché d’autres climats et d’autres glèbes, où tes mains accablées et douloureuses ont continué à semer …
Semeur de terrains de l’Esprit, tu t’es blanchi dans la culture de la lumière, et, quoi qu’il arrive au cultivateur patient du sol, ne t’affliges et ne te décourages pas.
Si des tempêtes nouvelles te fustigent l’âme, continue en semant …
Et, si le bannissement et la solitude doivent constituer l’héritage transitoire de ton destin, rappelle-toi du Divin Semeur qui, non seulement juste et miséricordieux, a préféré la croix par amour de vérité mais poursuit encore de même en semant, avec la certitude que Dieu te suffit parce que tout passe dans le monde, excepté Dieu.

MEIMEI

DECIDEMENT

L’éloquence ne crée pas l’autorité morale qui est composée par l’effort dans le travail.
L’ornement ne forme pas la beauté intime qui est propre au perfectionnement de l’individualité.
La formule extérieure ne commande pas l’efficacité de la prière qui dépend de l’intention de qui prie.
La polémique ne dilate pas le pouvoir de la foi qui dérive des expériences de chacun.
L’école n’administre pas la véritable vocation, synthèse de l’apprentissage millénaire de l’esprit.
La bibliothèque ne nous donne pas la connaissance de nous-mêmes qui naît de notre intime.
L’argent n’achète pas la sympathie réelle qui est basée dans les forces profondes de la personnalité.
Le marché ne vend pas le confort de l’âme qui est alimentée par la conscience.

*

Le concept de relativité dirige l’existence pour la raison qu’il nous convient de comprendre tous les êtres et toutes les choses à notre tour, conférant à chacun l’importance méritée conforme à la fonction qu’il accomplit.
Evoluer, c’est discerner plus amplement.
Comprenons, donc à travers l’étude et l’observation, la signification de chaque événement, l’objectif de chaque institution et la valeur de chaque personne, à la lumière de l’Evangile Vif, prévenant l’erreur et exaltant la vérité, aujourd’hui et toujours.
ANDRE LUIZ

CERVEAU ET ESTOMAC

Si tu veux aider le cerveau qui perd la raison, fait également attention à l’estomac qui souffre.
« Un esprit sain dans un corps sain » enseignait la culture antique.
Personne ne peut avoir une pensée saine, sans une digestion correcte.
Il est évident que nous ne nous référons pas ici aux abus d’alimentation, mais au repas frugal et pur qui maintient la santé physique.
N’oublions pas, ainsi, le devoir de satisfaire les nécessités fondamentales du prochain pour que nous puissions lui donner le message de notre foi.
Non seulement le pain, qui en excès provoquerait la maladie ou le vice.
Non seulement le discours, qui systématique tournerait en démagogie ou en rhétorique, mais :
De l’orientation pour le cerveau,
Du secours pour l’estomac,
Des exemples et des leçons, des attitudes et des paroles,
Des aliments et des vêtements chauds, des médicaments et des consolations,
L’étude qui édifie,
La bonté qui réconforte,
La nourriture qui restaure,
L’école qui illumine,
Le travail qui fait vivre le travailleur.
Dans l’Evangile, au chapitre Six des Actes des Apôtres, nous sommes informés de ce que dans le premier sanctuaire du Christianisme à Jérusalem, il y a avait des gens qui protégeaient les avides de lumière et qui servaient du pain aux faméliques.
Se conjuguaient la tribune et la table, la vérité et l’amour pour la victoire de la lumière.
Etant ainsi, dans l’apostolat Spirite qui revit le ministère divin de Notre Seigneur, ne négligeons pas les afflictions de l’âme et du corps.
Aidons les victimes de l’ignorance, sans oublier les créatures qui jasent sous la chaîne des calamités matérielles.
Le cerveau dépend de l’estomac pour gouverner la vie organique.
L’estomac dépend du cerveau pour soutenir.
Les deux réclament de l’attention et de la tendresse.
C’est peut-être pour cela que la Sagesse Divine les a séparés l’un de l’autre, en plaçant le cœur au milieu.

SCHEILLA

POINTS A PONDERER

- Confie-toi avec résignation.
Le mal passe, la leçon reste.
Le torrent disparaît en purifiant l’ambiance.

- Vis avec discernement.
L’acte édifiant ne peut être confondu.
La charrue et la tombe creusent la terre de manière différente.

- Donne ta foi en exemple.
Nous dénonçons toujours notre propre origine.
Chaque météore nous apporte un déterminé message de l’espace cosmique.

- Sois prudent.
Tout ce que tu construis peut se détruire.
Toute bande de terre peut être le berceau et le cimetière de la vie.

- Aide sans cesse.
Les témoignages du bien qualifient l’homme.
Le mouvement, la lumière et la chaleur classifient l’astre.

- Développe l’auto-perfectionnement.
Le pire des vices demande un effort de récupération.
Le diamant est un résidu de l’organisme terrestre.

- Fuis la violence.
L’action orientée vainc la force.
Le vent fragile détériore la roche solide.

- Observe affectueusement.
La beauté est cachée dans la plus grande difformité.
Le clignotement de l’étoile est comme une scintillation.

ANDRE LUIZ

INDUCTION ET DONATION


• Tu as exalté la charité.
Tu as favorisé la sympathie fraternelle.
Mais si tu te détachais des possessions humaines, afin de secourir les compagnons nécessiteux - quels qu’ils soient – tu donnerais la lumière de la bienfaisance.

• Tu as loué la foi.
Tu as incité à se confier.
Mais si tu révélais d’avoir confiance en Dieu et en soi-même, dans les évènements désagréables de l’existence, tu donnerais la force transformatrice qui déplace les montagnes de l’inquiétude et de la peur.

• Tu as commandé la patience.
Tu as instillé l’essence de la connaissance.
Mais si tu montrais de la sérénité dans les épreuves qui te dévastent l’âme, tu donnerais la résistance tranquille contre l’empire du mal.

• Tu as conseillé l’humilité.
Tu as insufflé la vocation de servir.
Mais si tu comprenais les nécessités et les défauts d’autrui, en disculpant inconditionnellement toutes les injures qui te lapident la vie, tu donnerais la flamme intérieure de la divine vertu.

• Les paroles inclinent.
Les exemples renouvellent.
Pour tout ce qui se réfère au bien, n’oublions pas qu’enseigner c’est induire ; mais faire le bien, c’est donner de nous-mêmes le propre bien que nous avons le devoir de faire.

ALBINO TEIXEIRA

DANS LES CULMINANCES DE LA LUTTE

Plusieurs fois, nous vivons normalement dix longues années, conquérant des patrimoines spirituels pour vivre à peine dix minutes fugaces d’une manière extraordinaire et exceptionnelle. Ce sont les climats de la vie où nous sommes appelés pour rendre nos comptes, dans l’étalonnage de responsabilité non transférables et, presque toujours, nous apercevons intuitivement des pleurs qui présagent d’amères luttes.
Nous apprenons jour à jour, peu à peu, d’année en année, le détachement des biens transitoires pour tenir tête à l’épreuve du grand renoncement pendant les moments brefs ; durant plusieurs années, instant par instant, nous expérimentons la répétition d’un devoir rebattu pour tester notre persévérance. Dans l’épilogue de ce problème ci ou de celui-là apparemment vulgaire mais de profonde signification dans notre destin, nous acquerrons des forces intimes en vivant toute une incarnation à nous préparer pour une démonstration de courage pendant la minute grave de témoignage…
Alpinistes de l’évolution, distillant la sueur d’escarpement en escarpement, nous grimpons la montagne de l’expérience, nous instruisant pour transposer la gorge qui ouvre l’abîme béant de la tentation. Etudiants communs, dans le cours de l’existence, nous scellons de précieuses connaissances en cours laborieux d’observation et de travail pour surpasser l’épreuve éliminatrice, parfois dans un seul jour de sacrifice…
Nous sommes toujours, face à face, avec les examinateurs du monde, car où nous sommes allés, là nous serons convoqués à la confession de notre foi et en conséquence démontrer notre valeur morale. La minute qui se dissipe c’est notre opportunité précieuse ; la place où nous sommes c’est l’amphithéâtre de nos leçons continuelles.
Pour cela, marcher sans Jésus dans les domaines humains, c’est sentir que l’eau ne désaltère pas, que l’aliment ne nourrit pas, que la mélodie n’élève pas, que la page n’édifie pas, que la fleur ne parfume pas, que la lumière ne réchauffe pas… Cependant, protégés par le Christ, nous sommes tous auto suffisants, puisque nous disposons d’appui, d’éclaircissement et de force en n’importe quel moment d’affliction de notre vie.
L’haleine, que la certitude de la foi raisonnée nous proportionne, surpasse toutes les consolations éphémères que nous puissions acquérir dans les avantages terrestres ; elle nous facilite à travailler sans fatigue, à aider sans effort, à souffrir sans ressentiment et à rire en avalant les sanglots.
Marchons ainsi, appuyés sur le Divin Maître, sans croire dans le prétendu droit de réclamer ou de maudire, d’amender ou de blâmer.
Que nous nous désistions donc de revendications, privilèges, prix ou honneurs superficiels, puisqu’il est urgent de désirer la médaille invisible du devoir bien accompli qui doit briller dans notre conscience et la couronne de la paix qui doit entourer nos pensées et la lettre blanche du libre arbitre qui doit amplifier notre champ d’action dans le bien pur.
Réjouissons-nous si notre foi vit analysée chez nous, combattue à l’atelier, flagellée dans le cercle d’amis, censurée en société ou témoignée dans le grabat de la souffrance … Conduisant notre croix de renonciation aux gloires du siècle avec la sérénité de l’abnégation et le sourire de la patience, nous pourrons être récompensés pour le triomphe sur nous mêmes dans la route de l’ineffable Joie.

CAIRBAR SCHUTEL

PLUTOT CEPENDANT

• Tu demandes le rétablissement de la santé.
Cependant, secoure plutôt l’infirme placé dans des conditions plus graves.

• Tu demandes en faveur de ton fils.
Cependant, protège plutôt l’enfant d’autrui réduit à une plus grande nécessité.

• Tu demandes une providence déterminée.
Cependant, allège plutôt la préoccupation d’une autre personne soumise à une épreuve plus accablante que la tienne.

• Tu demandes un concours fraternel contre l’obsession qui te persécute.
Cependant, étends plutôt les mains à l’obsédé sans le recours desquels tu disposes déjà.

• Tu demandes pardon pour la faute commise.
Cependant, disculpe plutôt inconditionnellement ceux qui t’ont blessé le cœur.

• Tu demandes appui à l’existence.
Cependant, soit plutôt la consolation et le refuge pour le frère pleurant sur ton chemin.

• Tu demandes du bonheur.
Cependant, sème plutôt, avec un geste d’amour, la joie au prochain.

• Tu demandes une solution à un problème quelconque.
Cependant, cherche plutôt de supprimer pour tes semblables, l’une ou l’autre petite difficulté.

• Tu demandes une coopération.
Cependant, collabore plutôt au profit de ceux qui suent et gémissent à l’arrière garde.

• Tu demandes l’assistance de bons esprits.
Cependant, soit plutôt, toit même un bon esprit aidant les autres.

Toute sollicitation se ressemble d’aucune manière à l’ordre de paiement qui, pour être attentif, réclame du crédit.
La maison n’a pas d’équilibre sans les fondations.
Une source aide l’autre.
Si nous voulons de la protection, apprenons à protéger.

ANDRE LUIZ

LA SUBLIME INVITATION

« Lève toi, prends ton lit et marche ». Jésus (Jean 5 :8).

La parole du Seigneur est toujours de la lumière directe.
Dès qu’il parle avec autorité, le malade commence une nouvelle journée.
Les muscles paralysés vibrent à nouveau et redeviennent forts.
L’activité organique devient plus active
L’équilibre réapparaît dans le monde cellulaire.
La prison sous forme de lit, libère le prisonnier.
Et de multiples et diverses conséquences surgissent durant le processus sublime : responsabilité plus grande pour le frère secouru, étude et méditation chez ceux qui nous entourent étonnés, réaffirmation catégorique des potentiels sublimes de l’amour de Notre Divin Maître, à travers le travail Messianique de libération des consciences humaines qu’Il a imposé généreusement à SOI-MEME.
Ensuite, un autre récit s’accordera aux enseignements narrés, par les Evangélistes, exprimant, jusqu’aujourd’hui la leçon palpitante à l’école de l’humanité.
En soulevant l’infirme infortuné du lit d’épreuve, Jésus nous convoque à nous lever, tous du nid de l’imperfection dans lequel nous nous complaisons, le cœur fatigué et l’idée corrompue.
Si l’égoïsme et l’orgueil, l’envie et la jalousie, la cupidité et la vanité, nous prennent encore le cœur au lit de l’infortune, écoutons l’invitation du Seigneur Bien Aime :
« Lève toi, prends ton lit et marche ».
Et, nous élevant dans la foi, nous saurons souffrir la conséquence encore amère de notre propre ombre, marchant finalement à la rencontre de la Lumière.

EMMANUEL

PROPRETE

Où le bien se montre pour l’édification du bien de tous, la propreté comparait à la base de tous les services.
Le glèbe attend la coopération de la bêche contre la croissance de la mauvaise herbe, afin qu’elle produise avec sûreté.
Le laboratoire réclame des instruments stérilisés pour le médicament atteigne les fins auxquelles il est destiné.
La maison attend la propreté de chaque jour, pour la préservation de la santé des habitants.
Le livre véritablement noble, exige un rigoureux triage, afin d’éviter dans le texte, le préjudice des termes orduriers.
Dans les providences plus simples de la vie, nous surprenons une semblable nécessité.
La nourriture saine exige une sélection de produits.
L’eau potable, requiert la filtration.
Le linge ne blanchit pas sans la coopération de la blanchisseuse.
Les voies publiques sollicitent des égouts.
Dans les mêmes circonstances, devant des positions désagréables de l’âme qui, en effet, équivalent aux troubles et aux maladies obscures de l’esprit, il est nécessaire que nous sachions user de la lessive de la patiente, éclairant nos raisonnements et renouvelant nos émotions, définissant nos attitudes et polissant nos paroles, dans la certitude que toute cure spirituelle exige la propreté de la pensée.

ALBINO TEIXEIRA

EN ECOUTANT LA NATURE

En tous lieux de la Vie Universelle, nous trouvons, en évidence, les recours infinis de la Sagesse Divine.
L’interdépendance et la fonction, la discipline et la valeur sont quelques aspects simples de la vie des êtres et des choses.
Interdépendance : La vie végétale vibre en régime de réciprocité avec la vie animale. L’oranger fournit l’oxygène au cheval et le cheval cède le gaz carbonique à l’oranger.
Fonction : Le fruit, c’est le résultat principal de l’existence de la plante. L’oranger, quoique possédant des applications diverses, a dans l’orange la finalité maximum de sa propre vie.
Discipline : chaque végétal produit seulement un fruit spécifique. Il existe des infinités de qualités de fruits ; cependant, l’oranger ne donne que des oranges.
Valeur : Chaque fruit varie quant à ses qualités. L’orange peut être douce ou acide, volumineuse ou petite, sèche ou succulente.
Bien avant que l’homme apparaisse à la surface de la Planète, le végétal suivait déjà les lois existantes.
Comme usufruitiers de l’Univers, sachons, ainsi, que toute action humaine, contraire à la nature, constitue un chemin à la souffrance.
Retirons des scènes naturelles les leçons indispensables à notre vie.
Nous sommes interdépendants.
Nous ne vivrons pas en paix sans construire la paix des autres.
Nous avons une fonction spécifique.
Nous existons pour collaborer au progrès de la Création, édifiant le bien pour toutes les Créatures.
Nous avons besoin de discipline.
Sans méthode dans nos actes nous n’atteindrons jamais la lumière qui est en face.
Nous sommes valorisés par les lois divines.
Nous valons le prix de nos actions, en n’importe quelle activité où nous nous rencontrons.

ANDRE LUIZ

LA PRIERE DE L’ARGENT

Seigneur !
Dans le concret des forces qui désirent t’honorer, moi aussi, je suis ton serviteur.
Pour m’attribuer le devoir de récompenser la sueur et de soutenir le bien, comme un recours neutre d’acquisition, je marche fréquemment entre les créatures, en régime de captivité.
Plusieurs d’entre elles me captivent afin que je leur achète des illusions et des mensonges, des plaisirs et des consciences.
Je remarque avec plus de netteté ma propre tâche, chaque fois que j’écoute quelqu’un pleurer sur le chemin ; pourtant, je suis presque toujours prisonnier …
Qu’est-ce que j’ai fait, Seigneur, pour vivre incarcéré dans la sombre enceinte du coffre, comme si j’étais un cadavre important dans l’esquif ferme de l’inertie ?
Enseigne à ceux qui me cachent sans profit que je suis le sang du travail et du progrès, de la charité et de la culture, et aide-les afin qu’ils me libèrent.
Presque tous me recherchent par la prière dans les temps qu’ils embrassent.
Dis-leur dans la prière que je suis l’espoir de la demeure sans lumière … Dis-leur que je peux être le confort des mères oubliées, l’appui des compagnons tombés dans les épreuves, le lait dû au petits tourmentés de l’estomac, le remède à l’infirme et le drap de lit généreux et propre de ceux qui s’approchent du tombeau.
Un jour, quelqu’un t’a présenté l’humble monnaie, engagée à l’impôt public afin que tu dises quelque chose et tu lui as recommandé que fût rendu à César ce qui appartenait à César.
Plusieurs, toutefois, ne se sont pas aperçus que tu te référais au tribut et pas à moi, et, jugeant que la parole me condamnait, m’ont jeté au mépris …
Tu n’ignores pas, toutefois, que je suis né pour faire le bonheur et, que je sois habillé en or ou en simple papier, tu sais, Seigneur, que je suis aussi de Dieu.

MEIMEI

LA RELIGION DE JESUS

Analysant la pensée libératrice de la nouvelle Révélation nous insufflant la vie, réfléchissons sur la religion de Jésus.
En toutes circonstances, dans l’exercice de la fraternité active, on se reconnaît en ayant devant soi le Maître.
Indubitablement, il a affirmé ne point être venu détruire la loi mais bien l’accomplir.
Et il l’a réalisée en prouvant les énoncés par l’action constructive qui lui a amplifié tous ses préceptes par des lumières d’enseignements et d’affirmations de travail.
Il n’a pas érigé de quelques sanctuaires de pierre, ni fomenté des discussions théologiques, ni instauré de paiement pour le service religieux ; il n’a pas façonné des amulettes ou des talismans ; il n’a ni consacré des ornements ni établi des rituels.
Au contraire, il s’est conformé à la communauté, se donnant en gage pour le relèvement et le soutien intégral de l’homme, le soutenant corps et âme.
Il a expliqué la vérité, tant aux rabbins qu’aux simples pêcheurs.
Il a prêché le divin message au sommet des montagnes, nourrissant les estomacs affamés et éclairant les cerveaux avides de lumière.
Il a aidé des femmes malheureuses et des enfants abandonnés ; il a enseigné dans les synagogues, guéri des aveugles, rétabli des malades, fait marcher des paralytiques, délivré des obsédés, endoctriné des esprits troublés et tourmentés ; encouragé des tristes et participé à des repas pris avec des personnes remarquées par le mépris social.
Sans rendre de culte à la personnalité ; il a vécu dans le sein de la multitude.
En trouvant donc dans le Spiritisme la Bonne Nouvelle renaissante, convainquons-nous que nos maisons doctrinaires doivent être des foyers d’assistance gratuite au peuple qui, en tous temps est la véritable famille du Christ.
En méditant sur ces observations incontestables, évitons de convertir les temples Spirites en des musées de l’Evangile ou en mausolées dorés du Seigneur, reconnaissant qu’il faut constituer des écoles de foi raisonnée à se peupler d’âmes ardentes dans le service désintéressé en faveur du prochain, afin que nous puissions contenir les explosions du désespoir subversif et les épidémies d’incroyance qui, encore aujourd’hui, labourent la Terre avec la fureur de l’incendie destructeur.

EWERTON QUADRO

NOTE DE PAIX

Tu as entendu des orateurs enflammés, défendant la cause de la paix sur des barils de poudre et tu as remarqué la présence de supposés avant-gardes du progrès, la sollicitant sur des monceaux de ruines.
On l’attend en fomentant le désordre et on parle d’elle en portant des armes à feu.
Dans les régions les plus développées, les puissants alignent des bombes et les faibles accumulent des désespoirs.
Il est possible que dans les régions sous développées, plusieurs adoptent une formule identique.
En société, ils croient que l’astuce vaut plus que l’honnêteté et sur le plan individuel, acceptent l’égoïsme comme Seigneur.
On s’affirme amateur de l’harmonie en concourant à des marathons de la discorde ; on se réfère à l’indulgence en disputant le championnat de la critique ; on conseille la bonté en accentuant la technique de blesser et on se réfère au monde en regorgeant de pessimisme, comme qui avancerait à travers de nausée de torrent et de poison.
Et, l’équation de toutes ces déraisons sera toujours … la guerre.
Guerre de principes, d’intérêts, guerre froide remplissant les asiles d’aliénés, guerre chaude éparpillant la mort.
Tu sais, cependant qu’avec la Doctrine Spirite, la conscience porte avec soi et où qu’elle soit, le fruit de ses propres œuvres.
Tu n’encenseras pas, par ce moyen, le délire de ceux qui proclament la concorde en stimulant la dissidence, la rébellion, l’injure et le découragement.
Tu travailleras, infatigablement pour le bien de tous en te perfectionnant et en sachant que tu marches, en faveur de ta propre immortalité, pour l’exaltation de la vie éternelle avec la paix véritable commençant par toi.

EMMANUEL

EN FAVEUR DE TOI

Travaille toujours, mais ne fuit pas le service que tu as déjà commencé.
Aide tout le monde, mais n’oublie pas tes devoirs immédiats.
Souffre avec résignation, mais ne fais souffrir personne.
Exalte le pardon, mais oublie le ressentiment.
Secoure qui s’est trompé, mais n’examine pas minutieusement l’erreur du prochain.
Cherche à réussir, mais ne justifie pas ta propre irréflexion.
Cherche le succès, mais réjouit-toi de la victoire des autres.
Change tes idées, mais ne censure pas ce que tu ne comprends pas.
Etudie ce que tu peux, mais ne refuse pas d’appliquer la noble leçon.
Assume des compromis, mais ne permet que personne attende pour toi.
Ecris aux amis, mais n’exige pas de réponse.
Garde l’efficacité, mais ne vis pas pressé.
Use de l’argent, mais n’en abuse pas.
Cultive la bonté, mais crée ta propre discipline pour le service du bien.

ANDRE LUIZ

PAROLES ET ACTIONS

Mémorisons quelques images simples, rappelant l’étrange phénomène d’un enseignement élevé donné sans témoins.
Semence frustrée
Arbre stérile
Source sèche
Bêche morte
Machine sans usage
Lampe éteinte
Interrupteur inutile
Atre sans feu
Cruche sans fond
Titre sans travail
Moteur sans combustible
Touche muette
Remède sur l’étagère
N’oublions pas que la Doctrine Spirite vient jusqu’à nous pour les grandes paroles du Christianisme soient traduites en grandes actions.

ALBINO TEIXEIRA

LE PACTE D’AMOUR UNIVERSEL

Demande l’évolution pour que tu te fasses vétéran de l’expérience terrestre.
Ne t’effraie pas devant l’erreur et ne marche pas dépourvu.
La route humaine garde des pièges, cueillant, à chaque pas, des âmes non vigilantes ; toutefois, sur la croûte planétaire tu obtiendras des conquêtes qui t’amélioreront l’être à la lumière de l’immortalité.
Il y a des esprits qui plusieurs fois partent de la chair à travers la mort et à la chair reviennent à travers le berceau ; quelles statuts inertes qui, après avoir été internées pendant des siècles, retournent à l’examen d’autrui sans aucun aspect nouveau qui leur altère les grimaces fixes.

Domine tes propres tendances inférieures qui te paraissent insurmontables.
Toi, tu es souverainement libre dans l’intimité de ton propre esprit.
Tu déchiffreras, à peine, les énigmes que tu transportes dans ta conscience.
Tu détordras, seulement, les écheveaux d’ombre qui te surgissent dans la pensée.

Ne tente pas de suffoquer ta soif d’infini ; cependant, ne te rends pas aux illusions de la majorité.
Si le vase des choquantes victoires humaines se distingue, presque toujours, pleine de larmes d’autrui, le vase des légitimes victoires de l’esprit débordera de sueur individuelle.

Tu seras toujours le principal survivant de tes jours.
Le tombeau est le niveau des mesures terrestres ; mais la vie est multiforme dans l’au-delà. En vue de cela, dans la réalité substantielle, tes attitudes et actions méritoires sont ce qui constituent la base de ton bonheur et de ta prédication irrésistible.
Tais tes gémissements et soupirs frustrés, en décidant de servir réellement.
L’amour pur et la synthèse de toutes les harmonies connues.
La fraternité est le pacte d’Amour Universel contre toutes les créatures devant le Créateur.
Notre joie grandit conjointement avec la joie des autres.
Que vaut à quelqu’un le titre de héros dans une tragédie ? Où est le bénéfice d’une sanctification qui a brillé dans le désert sans être utile à personne ?

Avec le Spiritisme est né sur la terre la foi raisonnée.
Toi, partant intérieurement, tu es libre pour t’aider, conscient de ce que tu te trouves à secourir avec désintéressement les autres ; c’est interpréter vivement la philosophie du Christ et consolider la sûreté de ton propre bien.

ANDRE LUIZ

REPONSE DE LA CHARITE

Comme tu me cherchais, en demandant la lumière, j’ai voulu m’attarder avec toi.
Pardonne-moi si je n’ai pu saisir immédiatement la pensée de tes réflexions.
Tu parlais des mondes supérieurs et t’enquérais pour l’avenir ; tu exaltais la science et te rapportais à l’histoire.
Tu discutais les problèmes sociaux avec tant de beauté, qu’en vérité, j’ai aspiré m’asseoir à tes côtés pour écouter toutes tes confidences.
Pourtant, pour plus que je m’ai arrêté sur tes paroles, je portais dans le cœur les cris réitérés de tout ceux qui m’appelaient avec impatience.
Je n’ai pas su si tu étais arrivé à voir les femmes infirmes et les enfants en lambeaux qui pleuraient auprès de nous en enviant les chiens de luxe qui passaient en voiture…
Je me décidais à commenter les thèmes qu’on me proposait, quand j’ai noté la dame bien habillée, reprenant l’homme fatigué qui mendiait dans la rue et j’ai couru pour le voir. Humilié, le malheureux se débattait en larmes. Je l’ai secouru comme j’ai pu et je lui ai emboîté le pas, rencontrant sa compagne gémissante sur un monceau d’ordures, en attendant la mort. Le plus petit, de ses six enfants qui l’entouraient, fixait les yeux sur elle, anxieux, attendant le lait d’un sein desséché. La pauvre mère me regardait, affligée, me demandant de lui revivifier les seins défaillants. Entre temps, j’ai vu son époux désespéré, essayant de mourir. Je les ai confiés aux voisins, aussi misérables qu’eux et après les avoir apaisés dans le baume de la prière, je reviens te voir.
Et maintenant à toi qui m’a cherché les mains en suppliant du savoir, j’étends également les miennes pour te supplier quelques miettes d’aide pour ceux qui s’affaiblissent de faim et de peurs.
Viens avec moi et ne te donnes pas à de longues recherches.
En aidant ceux qui souffrent, nous suivrons le Christ que nous disons aimer et certainement la lumière te bénira en silence, parce que lui-même, comme jadis, te répètera dans la grande joie du service : « celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres ».

MEIMEI

LE FUTUR GENDRE

La nouvelle est tombée, avec le fracas d’un rayon sur l’esprit de João Pacheco.
Quelqu’un lui avait dit que Wilson Pedroso, le jeune homme qui lui avant demandé sa fille en mariage, avait été vu, par deux fois, dans les rues de Rio, accompagnant une jeune fille pour laquelle il semblait être passionné.
Il se rappelait que le jeune homme était Spirite et de plusieurs amis il avait entendu des observations défavorables.
- « Spirite, c’est être libre penseur » disaient quelques-uns.
- « Le Spiritisme c’est une religion différente de la nôtre » répétaient d’autres.
Pacheco, touché dans son honneur paternel, voulait tout savoir avant que sa fille ne s’engagea ; pour cela, imaginant de possibles discussions et réactions, il s’arma et descendit de la montagne où il habitait.
Arrivé tôt à la Capitale il fut informé sur le point et l’heure exacte où le futur gendre avait été vu ; il resta aux aguets.
Bientôt, Pedroso et la jeune fille apparurent au loin. Côte à côte, si ravies qu’ils ne parlaient pas.
L’un à côté de l’autre, ils pénétrèrent dans un grand édifice et Pacheco furieux, les accompagna jusqu’au vestibule et il attendit.
Après deux heures d’attente que le père exaspéré passa à mentaliser des images terribles, le couple embrasé reparut.
Le jeune homme installa sa compagne, tendrement, dans un fauteuil et sortit comme s’il allait demander raison de quelque chose.
Pacheco s’approcha de la jeune fille et lui adressa la parole. L’inconnue, cependant, ne répondit pas. L’homme s’exaspéra davantage. Il se sentait injurié. Certainement qu’elle savait qui il était et l’insultait avec mépris.
Et quand le jeune homme revient, il se mit à crier des accusations amères, lui pointant le revolver …
A sa grande surprise et profondément désappointé, il apprenait que Pedroso étant en compagnie de sa propre sœur, sourde et aveugle, venue de l’intérieur pour se soigner à Rio.

HIARIO SILVA

CHEZ NOUS

Personne ne fuit la loi de la réincarnation.

Hier, nous avons trahi la confiance d’un compagnon, l’induisant à la ruine morale.
Aujourd’hui, nous le gardons dans la condition du parent difficile, qui nous demande un sacrifice incessant.

Hier, nous avons abandonné la jeune fille qui nous aimait, l’inclinant à tomber dans la mare du vice.
Aujourd’hui, elle nous est revenue comme fille incompréhensible, nécessité de notre amour.

Hier, nous avons placé l’orgueil et la vanité dans le cœur d’un frère qui suivait nos exemples les moins heureux.
Aujourd’hui, nous partageons avec lui, à la façon d’un époux despote ou d’un fils difficile à conduire, la tasse amère de la rédemption.

Hier, nous avons oublié des compromis vénérables, en poussant quelqu’un au suicide.
Aujourd’hui, nous rencontrons ce même quelqu’un en la personne d’un petit fils, porteur d’une maladie incurable, l’ayant sous notre tutelle, au prix des larmes pour le travail de réajustement.

Hier, nous avons abandonné la compagne inexpérimentée, au manque de toute aide, la plaçant dans les griffes de la délinquance.
Aujourd’hui, nous l’a retrouvons à notre côté, dans la présence de l’épouse troublée et malade, à nous exiger la permanence dans le cours infatigable de la tolérance.

Hier, nous avons brisé l’âme sensible de parent affectueux et dévoués, leur blessant l’esprit par de l’ingratitude.
Aujourd’hui, nous habitons un foyer qui est ronce, nous chargeant de fardeaux d’angoisse, afin d’apprendre à planter de la tendresse et de la fidélité.
En face de toute difficulté et de toute épreuve, bénit toujours et soit le meilleur que tu puisses être.
Aide ceux qui te partagent l’expérience, prie pour ceux qui te blessent et pardonne à tous ceux qui t’injurient.
L’humilité est la clé de notre libération.

EMMANUEL

DES SIGNAUX CHRETIENS

Etude et travail,
Service orienté, rendement plus grand.
Vigilance et prière.
Ombre et lumière peuvent surgir en n’importe quelle circonstance.
Bonne volonté et discernement.
L’équilibre moral est le fils du sentiment allié à la raison.
Espoir et joie.
Du bien pur déborde le parfait bonheur.
Entendement et pardon.
La fraternité comprend et secoure.
Parole et exemple.
Il n’y a pas de vertu sans harmonie.
Aide en silence.
La charité fuit le bruit.
Douceur et fermeté.
Il y a un moment pour le oui et un moment pour le non.
Humilité et persévérance.
Sans obéissance au propre devoir, il n’y a pas de chemin pour l’ascension.

ANDRE LUIZ

[1] Actuellement, Francisco est désincarné et il a laissé plus de 400 ouvrages psychographiés.

[2] message reçu par le médium Francisco Cãndido Xavier

[3] Message reçu par le médium W. Vieira

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